Si vous n’avez pas prié pour les dirigeants, “dites-le en confession”, a déclaré le pape François ce 18 septembre lors de son homélie.
Saint Paul apôtre lui-même le recommande dans sa première lettre à Timothée : « J’encourage, avant tout, à faire des demandes, des prières, des intercessions et des actions de grâce pour tous les hommes, pour les chefs d’État et tous ceux qui exercent l’autorité, afin que nous puissions mener notre vie dans la tranquillité et le calme, en toute piété et dignité. Cette prière est bonne et agréable à Dieu notre Sauveur. » (1Tm 2, 1-3). Ce passage est extrait de la première lecture de ce 18 septembre.
Aussi, lors de l’homélie à Sainte-Marthe, le successeur de Pierre a souligné l’importance de cette prière. Si vous n’avez pas prié pour les dirigeants, « dites-le en confession », a aussi déclaré le successeur de Pierre. Car « ne pas prier pour les gouvernants est un péché ». Nous ne pouvons pas laisser les dirigeants seuls, même s’ils se trompent, a-t-il insisté. Les chrétiens doivent les accompagner et même « faire pénitence » pour eux, qu’ils aient voté ou non pour eux. Selon Radio Vatican en italien, chaque personne devra y consacrer cinq minutes de sa journée.
Le dirigeant lui-même doit prier, a poursuivi le souverain pontife, sinon « il s’enferme dans sa propre autoréférentialité ou dans celle de son parti ». Il doit avoir « conscience de [sa] subordination » à des pouvoirs supérieurs au sien : celui du peuple et celui de Dieu. En effet, le pouvoir du dirigeant lui vient de Dieu « à travers le peuple », a expliqué le Pape.