Les dons de sperme en baisse à cause des revendications LGBT

Il n’y a plus que 200 donneurs de sperme en France contre le double en 2009. Le Pr Jean-François Guérin, responsable du Cecos de Lyon, explique disposer de son côté d’une dizaine de donneurs contre une vingtaine il y a trois ans, pour 200 à 300 demandes de couples chaque année. Autant dire que la liste d’attente ne cesse de s’allonger. La faute au débat sur le maintien de l’anonymat du donneur, mais pas seulement. « L’ouverture de la question du don accessible aux couples de même sexe a pu gêner les donneurs”, explique Jean-François Guérin. “Un petit nombre nous a écrit pour dire qu’ils ne souhaitaient pas que leurs gamètes soient utilisés pour des couples homosexuels. Et d’autres appellent pour nous faire part de leurs interrogations.”

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66 Comments

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  • Dōseikekkon , 21 septembre 2013 @ 5 h 48 min

    La chute de Lucifer ?
    Bof, tant qu’il sait retomber sur ses pattes, pas de problèmes.

  • Dōseikekkon , 21 septembre 2013 @ 6 h 11 min

    401 mots (!) pour ne rien dire ou presque car, dès le 28e, monhugo « verse dans le fossé ». Dommage…
    ⑴ Je reprends :
    « Comment pose-t-on un diagnostic
    de stérilité de couple ?
    Quand il y a couple. (…) »

    Ben… non.
    On diagnostique la stérilité ou l’infertilité d’un homme par exemple (liste non exhaustive) en examinant son spermogramme et en constatant qu’il y a trop peu de spermatozoïdes, ou qu’ils sont trop peu mobiles, en mettant en évidence une agénésie ou une obstruction des canaux déférents, et encore d’autres malformations anatomiques (cryptorchidie), ou bien des dysfonctions de l’éjaculation (éjaculation rétrograde par exemple) pouvant être consécutives à des maladies ou ayant des causes neurologiques, un certain nombre de ces stérilités masculines étant associées au demeurant à des anomalies chromosomiques ; pour une femme ce pourra être une insuffisance ovarienne, voire l’absence d’ovulation, l’absence d’utérus (congénitale ou acquise suite à une opération…), un nombre insuffisant de follicules ovariens, des perturbations hormonales empêchant la maturation normale de l’ovule, ou empêchant la nidation de l’embryon, une obstruction des trompes, etc.
    Et, bien sûr, il se peut que l’homme et la femme présentent simultanément des troubles de la sorte.
    Si bien que l’infertilité du couple résulte généralement de la condition médicale de l’un des deux (au moins) éléments du couple, laquelle s’apprécie bien évidemment par l’examen de la personne concernée. Les cas où chacun des deux est en pleine possession de ses moyens mais où le couple ne parvient pas à procréer, cela peut exister (par exemple une production d’anticorps féminins détruisant les spermatozoïdes de cet homme-là et pas nécessairement des autres) sont de loin les plus rares.

    Autrement dit, vous êtes partie en roue libre sur vos ressassements & slogans habituels (2 lesbiennes ensemble ne sont pas un couple et gna-gna-gna…) sans aucun rapport avec la question que j’avais posée. Pourtant claire.

    ⑵ Je vous demandais si vous trouviez normal qu’une femme fertile soit éligible à la PMA, et vous me répondez encore un truc sans rapport avec la question posée : à savoir sur le lien légal de paternité au sein d’un couple marié (mariage qui, au passage, n’est pas une condition exigée
    pour bénéficier d’une PMA…).

    Enfin, monhugo : « vous êtes totalement
    incapable de tenter de me contrer sur le
    terrain de mon “post” initial, d’hier.
    Je vous parle extension, juridiquement
    inévitable, de l’artifice du “projet
    parental”. »

    J’ai bien suivi vos développements (qui auraient pu être exprimés en deux fois moins de mots sans doute) et certains enchaînements sont logiques mais vous posez en principe – non démontré – que le projet parental vaut moins que la parenté biologique. Encore cette religion absurde de la Nature, à laquelle vous sacrifiez avec constance (mais je ne vous traiterai pas de naturiste…) !
    D’où résultent vos protestations.
    Qu’évidemment je ne partage absolument pas : la PMA sera peut-être étendue aux couples de femmes. Et alors ?
    Tous ces longs développements pour, in fine, ne rien nous dire des dangers encourus par les enfants, par la société, l’univers, que sais-je ?, et qui restent pour le moment bien imaginaires.
    Vous n’arrêtez pas de nous vanter la production de nouveaux humains comme constituant le bienfait majeur qu’une société puisse souhaiter mais, quand il s’agit qu’un couple de femmes puisse contribuer à ce bienfait, vous vous récriez sur un ton alarmiste en prenant à témoin de vos indignations une assemblée paresseuse intellectuellement et complaisante.

  • Dōseikekkon , 21 septembre 2013 @ 6 h 48 min

    Daniel : « Mais que vous osiez affirmer
    que le problème de l’anonymat ne dérangeait
    personne, je ne peux que vous témoigner mon
    mépris le plus absolu, mon dégoût envers de
    tels propos aussi pitoyables. »

    En fait, Yaki a dit quelque chose de sensiblement différent :
    « Le système de l’anonymat date de
    nombreuses années.
    Cela ne semble pas avoir gêné grand monde
    tant que c’était pour les hétéros. »

    Vous argumentez en prétextant « Cela a
    toujours dérangé plein de gens, mais cela
    était mis au silence sous le soi-disant
    respect hypocrite (…) »
    .
    Donc, en poursuivant sur la lancée de Yaki, j’observe que cette mise sous silence a soudain été levée dès qu’il s’est agi que cette problématique de l’anonymat concerne des enfants de couples homos.
    C’est donc qu’elle ne devait pas être si contraignante que cela, cette mise « au silence »…

    Ensuite, votre long développement sur les contestations légales de la filiation ne nous explique pas en quoi ces contestations – pour des parents de même sexe – seraient plus nombreuses que, ou d’une gravité supérieure à, celles qui ont lieu dans le contexte de parents de sexe différent.
    (Rappel : ces contestations, de manière générale, ne sont pas possibles en cas de filiation établie par adoption.)

  • DN , 21 septembre 2013 @ 10 h 38 min

    Va t on être obligé de vendre son sperme pour pouvoir manger ? Une dose de semence contre un repas…la vie ne vaut décidément plus grand chose…

  • Frédérique , 21 septembre 2013 @ 11 h 33 min

    @Yaki
    Puisqu’il ne faut pas faire de généralités, concentrons nous sur “l’humaniste” Pierre Bergé.
    Son tweet à propos de LMPT :
    “Vous me direz, si une bombe explose le 24 mars sur les Champs à cause de la Manif pour tous, c’est pas moi qui vais pleurer.”
    Son mépris pour les femmes:
    “Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ?”
    La liberté de la presse “façon” Bergé suite à une pub du collectif pour la famille dans le Monde.
    “P. Bergé a fait part de sa “honte” sur Twitter, jugeant cette publicité “contraire aux valeurs de ce journal”. Il affirme, cinglant, que “ceux qui l’ont acceptée ne sont pas dignes de travailler dans ce journal”.
    Son “incitation à la haine et à la violence” suite à l’affaire Méric, alors que l’enquête n’avait même pas commencé:
    “Je suis profondément révulsé par la mort de ce garçon assassiné par des militants d’extreme droite en plein Paris. Une honte absolue.Il faut se mobiliser derrière Clément assassiné, faire descendre un million de personnes dans la rue, dire notre indignation et notre colère.”
    Et bien avant “le mariage pour tous”, ses agressions verbales à l’encontre d’une fondation de recherches pour les enfants malades qui lui “volerait” les dons pour la recherche contre le sida:
    “propos tenus à deux reprises en novembre 2009 lorsqu’il avait accusé le Téléthon de “parasiter, cannibaliser la générosité des Français d’une manière populiste” (…) en exhibant le malheur des enfants myopathes”.
    On sent bien ce monsieur, proche du petit peuple, en effet.

  • Daniel , 21 septembre 2013 @ 12 h 55 min

    Je ne sais pas si je suis le seul à m’en apercevoir, mais je vois que Yaki et Dōseikekkon sont 2 trolls – hypothétiquement rémunérés – pour essayer d’acter envers la politique de communication de l’actuel gouvernement, quitte à sortir maints sophismes et autres développements tout aussi stériles ou remplis de mauvaise foi. Je me permets ce genre d’introduction, parce que j’ai comme l’impression que vous n’êtes pas ici dans un objectif d’échanges d’idées, mais bien d’essayer de prêcher l’exact opposé des positions politiques présentes par ce site regroupant des idéologies de droite. On sent que vos interventions n’ont rien de personnel, mais que leur motivation sont plus “propaganduestes”, à la lueur de ces “spin doctors” qui surveilleraient tel ou tel blog. C’est valorisant pour NDF, cela montre que NDF est perçu dangereusement, sur le plan des idées politiques, par le camp adverse.

    Je réponds maintenant à vos positions.

    Je vous cite : “Donc, en poursuivant sur la lancée de Yaki, j’observe que cette mise sous silence a soudain été levée dès qu’il s’est agi que cette problématique de l’anonymat concerne des enfants de couples homos.
    C’est donc qu’elle ne devait pas être si contraignante que cela, cette mise « au silence »

    Oh que si , elle est extrêmement contraignante, au même titre que ben d’autres phénomènes sociaux que vivent certains compatriotes, mais comme ils sont loin d’être une majorité, pour chacun de leurs problèmes particuliers, la société fait mine d’appliquer la politique de l’autruche?

    Votre raisonnement consiste à dire que si ce problème n’agissait pas dans la question du mariage homo, ce problème serait supportable pour la société. Mais qu’en savez vous ? Sur quel élément probant vous fondez vous ? Je vous pourrais vous apporter une multitude d’éléments justifiant du fait que ce problème du l’anonymat (pour les accouchements sous X, pour les donneurs de sperme) est un problème qui a déjà bien commencé à prendre une ampleur, qu’il y a des associations d’enfants nés sous X qui se battent depuis plusieurs années pour faire cesser le secret de l’anonymat. La question du mariage homo n’avait pas pensé à ce problème en particulier ( comme à d’autres problèmes ), du coup, avec la question du mariage homo, ce problème prend une dimension encore plus préoccupante.

    Quand une personne de mon entourage, travaillant et plaidant au barreau d’une grande agglomération française, pour des affaires familiales, vous explique qu’elle doit traiter d’affaires de famille qui prennent parfois des tournures dramatiques en raison de la question de ce foutu anonymat, cette personne n’invente rien.

    Si l’article ici présent prend position contre le mariage homo, ce que vous, vous ne semblez pas avoir compris, ce que la question de l’anonymat était déjà une anomalie propre au respect de la personne humaine et son droit à avoir sa filiation naturelle établie,

    Qu’il existe ou non le mariage homo, ce problème aurait du déjà depuis longtemps être résolu, et l’anonymat avoir pris fin. La personne donnant son sperme devant assurer son identité auprès de sa descendance.

    La venue du mariage homo n’a fait que compliquer les choses. Dorénavant, les donneurs se pensaient protégés, en croyant que leur descendance pourrait ne pas chercher à les connaître si celle – ci était élevée dans un couple hétéro.

    Avec la venue du mariage homo, ces derniers comprennent qu’il y a plus de risque pour eux

    L’anonymat est un ma, une abbération

    Le pariage homo est aussi un mal/

    Deux mals qui entrent en conflit , certes, il y a en a un des deux qui va régresser, mais on reste dans une situation tout aussi bordélique.

    “Ensuite, votre long développement sur les contestations légales de la filiation ne nous explique pas en quoi ces contestations – pour des parents de même sexe – seraient plus nombreuses que, ou d’une gravité supérieure à, celles qui ont lieu dans le contexte de parents de sexe différent.”

    Tout simplement parce que l’enfant élevé par un couple saura tout de suite qu’il lui manque l’un de ses véritables parents biologiques, à la différences des enfants élevés dans des couples hétéro, où la vérité est caché et renseignée bien des années plus tard.

    Votre question est d’autant plus surprenante qu’elle démontre que vous ne connaissez rien en matière de vie familiale. Avez vous vous même une famille ? des parents ? êtes vous un alien ?

    “Rappel : ces contestations, de manière générale, ne sont pas possibles en cas de filiation établie par adoption.”

    Un rappel que vous pouvez toujours vous envoyez sous forme de quenelle, un rappel d’autant plus risible et illusoire qu’il démontre que vous ne connaissez rien à la pratique du droit.

    Vous voulez imposer, arbitrairement,d e manière dictatoriale, une filiation à un gosse qui n’est pas la sienne et contre la volonté ? C’est vous le nouveau dictateur ? Des dictateurs comme vous se retrouve avec leur tête au bout d’un piquet dans peu de temps. Vous êtes qui pour dire à un gamin qui sont ses parents, vous êtes qui pour monstrueusement interdire à un gosse d’avoir le droit de penser que ses parents sont ses parents biologiques et non pas les connards qui se sont imposés comme parents virtuels ?

    Vous avez votre principe juridique, et il y a la loi et son application en général.

    Quand un gosse adopté, aura tabassé ses parents, ses grands parents, les aura envoyé à l’hôpital, aura été envoyé en garde à vu pour avoir ensanglanté sa famille virtuelle, aura menacé, devant le juge, de tuer ses parents légitimes s’il devait encore porter un nom et une filiation qui ne sont pas les siennes, QUE PENSEZ VOUS QUE LE MAGISTRAT VA FAIRE ?

    On va envoyer un gamin en prison parce qu’il dit que sa famille virtuelle n’est pas la sienne ? Ou doit on le relâcher en espérant qu’il n’ai pas pris le vieux fusil de chasse et leur envoie du plomb ?

    Et soyez pragmatiques, réfléchissez un peu. Un gamin qui dit à ses parents virtuels qu’ils sont des connards parce que justement des faussaires; vous croyez que c’est aussi l’intérêt des parents virtuels de se faire maltraiter, mépriser, agresser par ce qu’il aurait voulu considérer comme leur progéniture ?

    Laissez les gamins aller vers leurs parents biologiques, et dans quelques années, je ne serais pas surpris de voir l’un d’entre eux être à l’origine d’une reconnaissance de la filiation biologique comme droit fondamental de l’homme, liberté qui aura valeur constitutionnelle et donc supérieur aux normes législatives en matière d’adoption et de filiation

    Cela signifie que le couple homo qui veut adopter à plus qu’intérêt à assurer le fait d’être les parents, et donc seront invités à mettre en pratique leur théorie du genre pour voir si elle fonctionne parfaitement, parce qu’à la moindre faille, le gosse pourra les envoyer chier.

  • monhugo , 21 septembre 2013 @ 20 h 20 min

    Blablas ! Une seule chose : la PMA n’est prévue que pour les couples, et non les célibataires (lois sur la bioéthique). Donc la stérilité s’apprécie pour un couple déterminé.
    Est-ce assez court ?

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