Manuel Valls accueilli dimanche soir en Gare de Lyon aux cris de «Francs-maçons, en prison !»

L’heure de son arrivée Gare de Lyon a circulé à la vitesse grand V par SMS à partir de 20h. Résultat : le ministre de l’Intérieur a été “accueilli” dimanche soir vers 23h45 par des jeunes anti-dénaturation du mariage aux cris de “Hollande, démission !”, “Hollande, dictateur !” ou “Francs-maçons, en prison !”

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95 Comments

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  • monhugo , 19 août 2013 @ 8 h 40 min

    Où avez-vous trouvé ce “marrane”- là pour Valls (je sais ce qu’est un marrane) ? Je vois sur Wikipédia que son grand-père catalan a caché des prêtres pendant la Guerre civile – donc si marrane, pas du tout de tradition.
    Ni tiède, ni mou/molle, mais pas exalté(e) non plus, c’est possible.

  • jack , 19 août 2013 @ 8 h 41 min
  • monhugo , 19 août 2013 @ 8 h 43 min

    C’est bien ce socle de “fans” (au moins sondagiers – donc avec les importantes réserves d’usage) qui me faisait imaginer qu’il puisse (comme il en crève d’envie) être promu à Matignon.

  • lamethodebronson , 19 août 2013 @ 8 h 45 min

    Joli coup cette arrivée de Manolo el guignolo!! Vraiment les moyens modernes de com. ont du bien!! Pour moi cette caste de pédés ,juifs , franc-macs et métèques jouent les prolongations…Cette ripoublique agonisante tarde bien longtemps à notre gout mmais cela sent fortement LA FIN!!!
    Par ailleurs VIVE L’ARMEE EGYPTIENNE QUI FAIT LE SÂLE BOULOT!!!
    Per C.S.P.B.Ras le bol de la gestapo de la pensée unique et des “merdias” !!! Un fois de plus les forces armées doivent faire le “sâle boulot”!! A quand chez nous?? et pour certains pays d’Europe??

    PERE BOULAD : message pour les pays francophones

    sans-titre (33) Henri Boulad : Pauvres Frères musulmans persécutés !…

    Henri Boulad, Le Caire, le 17 août 2013
    L’Occident tout entier est outré, offusqué, scandalisé parce que l’armée égyptienne a osé déloger les Frères musulmans des deux bastions de Rabia et de Nahda, où ils s’étaient barricadés depuis plusieurs semaines. Bilan : plus de six cents morts dans les deux camps. Aussitôt, les média bien pensants poussent des cris d’orfraie et demandent que le Conseil de Sécurité et les associations internationales des droits de l’homme condamnent avec la plus extrême fermeté cette sauvage agression. Pauvres Frères musulmans victimes de la violence ! Ces gentils moutons, bien connus pour leur douceur et leur innocence, sont l’objet de procédés inacceptables. Il faut donc les défendre contre les loups dévorants de l’armée et de la police égyptiennes. USA, Grande Bretagne, France, Allemagne, Turquie, Onu… se lèvent alors comme un seul homme pour dénoncer l’injustice, défendre ces innocents et inviter le monde à voler à leur secours. Les média internationaux enfourchent aussitôt Pégase pour pourfendre les coupables… Cette levée de boucliers pour réclamer et proclamer le droit de tout citoyen à manifester « pacifiquement » a quelque chose de tragi-comique. Mais, passons aux faits : – La mosquée de Rabaa, où s’étaient enfermés les Frères, était une véritable poudrière, où l’on a découvert un arsenal de guerre inouï. Aucune dénonciation de l’Occident. – Depuis des semaines, les milices des Frères, armées jusqu’aux dents, sèment la terreur dans l’ensemble de la population d’Egypte : meurtres, enlèvements, kidnappings, demande de rançons, rapt et viol de filles mariées de force à des musulmans. Aucune réaction de l’Occident. – Plus d’une vingtaine de postes de police pillés et brûlés ; près d’une cinquantaine de policiers et d’officiers massacrés et torturés de la manière la plus sauvage. Silence de l’Occident. – Mausolées soufis détruits et familles chiites massacrées ne soulèvent aucune émotion internationale. – Une cinquantaine d’églises, d’écoles et d’institutions chrétiennes brûlées dans la seule journée du 14 août. Aucune protestation de la part de l’Occident. – Prêtres et chrétiens attaqués et tués – dont des enfants en bas âge – pour la seule raison qu’ils sont chrétiens. Aucune dénonciation occidentale qui serait taxée d’ « islamophobie », qui est aujourd’hui le crime des crimes. – Près de 1500 personnes massacrées par les milices de Morsi au cours de son année de règne. Silence des médias – Accords secrets de Morsi pour vendre l’Egypte à ses voisins, morceau par morceau : 40% du Sinaï à Hamas et aux Palestiniens, la Nubie à Omar el-Béchir, et la portion ouest du territoire à la Libye… Tout cela est pain béni pour l’Occident, puisque c’est son œuvre… Lorsque l’Egypte décide enfin de réagir pour mettre un peu d’ordre dans la baraque… l’Occident crie à la persécution, à l’injustice, au scandale. Ce n’est un secret pour personne que les élections présidentielles furent une vaste mascarade et que le scrutin fut entaché d’énormes fraudes. Malgré tout, les média persistent à affirmer que Morsi a été le premier président de l’histoire d’Egypte élu « démocratiquement » et qu’il a pour lui la « légitimité ». Le peuple égyptien, qui a bon dos, a quand même accepté de jouer le jeu, en se disant : voyons-les à l’œuvre. Le résultat fut tellement catastrophique – insécurité, chômage, inflation, pénuries de pain et d’essence, économie en chute libre, tourisme agonisant… – que l’ensemble de la population, au bout d’un an, demande à Morsi de dégager. En moins de deux mois, le mouvement « Tamarrod » rassemble plus de 22 millions de signatures réclamant son départ. En vain ! Face à son obstination, plusieurs dizaines de millions d’Egyptiens – dont une majorité de gens du petit peuple qui étaient ses anciens partisans – déferlent dans les rues des grandes villes pour exiger son départ. Encore en vain ! L’armée – jusqu’alors neutre – se décide à intervenir pour soutenir le peuple et écarter l’indésirable, qu’elle garde en résidence surveillée. Au cours de longues heures d’interrogatoire, elle obtient de lui des révélations d’une gravité exceptionnelle, qui compromettent aussi bien les Frères musulmans qu’un certain nombre de pays étrangers. Face à la prise de pouvoir de l’armée, l’Occident crie aussitôt au « coup d’Etat ». Si « coup d’Etat » il y a eu, celui-ci fut populaire et non militaire, l’armée n’ayant fait qu’obtempérer à la volonté du peuple. Celui-ci, excédé par un président qui l’avait trompé, floué, berné, a donc, par une réaction de survie, réclamé son départ. Une petite histoire très savoureuse illustre bien ce que je dis. Quelqu’un achète au marché une boîte de conserves qui, une fois ouverte, se révèle avariée. Que va-t-il faire ? La manger ou la jeter ? La jeter bien entendu. C’est un peu ce qu’a fait le peuple égyptien auquel Morsi et les Frères promettaient monts et merveilles. Une fois la boîte ouverte, il s’est aperçu que l’intérieur était pourri. D’où sa réaction de rejet. Suite à l’exclusion de Morsi, l’armée a voulu quand même associer les Frères musulmans au nouveau gouvernement en leur proposant de faire équipe avec les autres tendances. Ils se sont heurtés à un refus obstiné et systématique. Après de nombreuses tentatives infructueuses de dialogue et de négociations avec eux, un nouveau gouvernement provisoire est mis en place. Ils décident alors de « prendre le maquis » et de semer la terreur, ce en quoi ils ont bien réussi. Mais cette stratégie ne fait qu’augmenter leur impopularité, et l’on peut dire aujourd’hui que le peuple égyptien les exècre et les honnit. Equipés des armes les plus sophistiquées, ils s’organisent un peu partout pour brûler, attaquer, tuer, détruire… L’armée décrète alors l’état d’urgence et impose un couvre-feu du coucher au lever du soleil. Mais les Frères musulmans s’estiment dispensés d’obéir. Hier soir, 16 août, de ma chambre, toute proche de l’avenue et de la place Ramsès grouillantes de leurs miliciens, j’entends explosions, coups de feu et tirs de mitraillette provenant des rues avoisinantes. Après plusieurs sommations aux jeunes de rentrer chez eux, l’armée décide alors d’envoyer ses chars pour faire respecter le couvre-feu. Face aux dégâts probables, l’Occident bien pensant incriminera alors l’armée d’avoir eu le culot d’attaquer des manifestants « pacifiques »… Mais de qui se moque-t-on ?…

    Père Henri Boulad

  • Gaudin , 19 août 2013 @ 8 h 53 min

    Bien le grand-père…G.

  • mariedefrance , 19 août 2013 @ 8 h 54 min

    Il y a de quoi être cependant désespéré !
    Hier, réunion familiale durant laquelle la politique a fait feu de tout bois et qu’apprend-je ?
    qu’il fallait refaire TOUT le débat et répondre à des questions sottes telles que :

    * mais les homosexuels n’ont pas les mêmes droits successoraux par ex., le droit au bail etc…

    * qu’est-ce que çà change pour vous, les anti ?

    *notre pays a besoin d’égalité et c’est une minorité qui demande ce droit.

    * les enfants sont aussi bien au sein d’un couple homo qu’hétéro

    J’ai réexpliqué jusqu’à la notion de “mariage” et appuyé sur la “filiation”, les c..s.
    J’ai réexpliqué tout ce qui avait déjà été expliqué mais l’orgueil de ces gens dépasse l’entendement.

    Tout ce temps pour rien et je suis rentrée é pui sée.

    et devinez avec qui j’ai discuté de tout çà :
    un médecin généraliste, une gynéco, un conseiller municipal, un dentiste à priori pas des imbéciles, pas des incultes, pas des non informés.
    Juste des bobos.

    C’est totalement désespérant.
    Une seule satisfaction : ils n’ont pas parlé d’homophobie ni de religion.

    Question danse : il y a la valse à l’endroit et la valse à l’envers.

    Les Français rentrent petit à petit de vacances.
    Les pontes sont déjà là, parlant de 2025 car incapables de voir simplement demain.

    Normal 1er a le nez de Pinocchio, c’est ainsi qu’il ne peut voir qu’au loin en voulant tendre vers le bout de son nez.

    Mais il louche.

  • monhugo , 19 août 2013 @ 8 h 58 min

    @Gaudin : ? En développant un peu ?

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