Royaume-Uni : un prédicateur chrétien évangélique arrêté par la police après un discours sur l’homosexualité

Tony Miano, 49 ans, est un ancien officier supérieur de la police des États-Unis, devenu aujourd’hui un prédicateur de rue.

Après avoir prononcé publiquement un sermon sur « l’immoralité sexuelle », dans une rue de Londres, il a été arrêté et détenu pendant environ six heures. Durant sa détention, Tony Miano a été interrogé sur sa foi et les policiers ont relevé ses empreintes digitales.

M. Miano, qui a servi comme shérif adjoint au comté de Los Angeles, a déclaré que selon son expérience, il n’était pas exagéré d’affirmer que la « police de la pensée » est aujourd’hui une réalité au Royaume-Uni.

Prêcher la vérité n’est pas de l’homophobie

Ce prédicateur zélé a manifesté son étonnement face à une telle situation, dans un pays qui avait signé la « Magna Carta » (Grande Charte, le 15 juin 1215). Cette « Grande Charte »  garantit le droit à la liberté individuelle et empêche l’emprisonnement arbitraire.

Selon le magazine Christianity Today, Tony Miano « a chanté des cantiques dans sa cellule » et n’a pas hésité à « répéter publiquement que l’homosexualité est un péché », tout en expliquant à la police qu’il n’était pas homophobe, puisqu’il n’avait pas peur des homosexuels.

Sa seule intention : prêcher la vérité de l’Évangile. Malgré cette mésaventure, le magazine précise que, pour le moment, « M. Miano reste libre de poursuivre sa campagne d’évangélisation dans le sud de Londres et de prêcher la bonne nouvelle de la rémission des péchés par la foi dans le Seigneur Jésus ».

Photo : Christianity Today

Cet article a été publié initialement sur DieuTV.com.

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120 Comments

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  • Républicain non aliéné , 19 juillet 2013 @ 21 h 49 min

    Parlez d’homosexualité, de sodomie, de plaisirs saphiques en pleine rue et vous ne risquez que les regards de travers. Par contre parlez du Christ et on vous enferme, pensez donc ! Des satanistes pourraient mal le prendre.

  • Sully , 19 juillet 2013 @ 22 h 14 min

    Oui , c’est vrai . Ce concept de la métaphysique est commode en ce qu’il permet d’apporter une réponse à votre question . Mais si vous en avez une autre , cela m’intéresse . Càd que s’il n’existe aucun existant doué de l’aséité , il n’existe aucun phénomène qui n’ait pas une cause . Alors , lorsqu’on est arrivé au (10 puissance n aussi grand que m’on voudra)ième phénomène , quelle est sa cause ? le ((10 puissance n)+1)ième ? Vous ne croyez pas que d’admettre l’existence d’un être doué d’aséité , finalement , c’est plus satisfaisant pour l’esprit et pour la logique ? Ca évite de se branler le cortex trop longtemps …:-)))))).

    Que le Seigneur vous éclaire et vous garde !

  • mariedefrance , 19 juillet 2013 @ 22 h 20 min

    « Vous avez deux choses à perdre : le vrai et le bien, et deux choses à engager : votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude ; et votre nature a deux choses à fuir : l’erreur et la misère.

    Votre raison n’est pas plus blessée, en choisissant l’un que l’autre, puisqu’il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude ? Pesons le gain et la perte, en prenant croix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu’il est, sans hésiter. »

    — Blaise Pascal, Pensées (1670)

  • Dōseikekkon , 20 juillet 2013 @ 4 h 42 min

    « Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu’il est, sans hésiter. »

    Il y a comme une petite erreur de raisonnement : dans l’hypothèse où n’existeraient ni Dieu ni vie post-mortem, ce que l’on perd en misant sur l’existence de Dieu ce n’est pas « rien »…
    Au contraire, c’est tout : on aura sacrifié les plaisirs et jouissances que la vie nous aurait apportés, en vain.

    (Si ce raisonnement pascalien était si puissant, il ne devrait d’ailleurs y avoir aucun athée sur Terre…)

  • Dōseikekkon , 20 juillet 2013 @ 4 h 49 min

    Outre que l’on peut contester votre histoire de nécessité des causes et de la pertinence des « pourquoi », si vous tenez absolument à ce que tout ait une cause, on peut envisager que quelque chose – nommons-le c₀ – ait produit le Big bang.
    Puis que ce c₀ ait lui-même pour cause un autre événement c₁, qui à son tour résulte de quelque chose qui pourrait s’appeler c₂, etc.

    Soit : un enchaînement infini de causes, faisant qu’il n’y a nullement nécessité d’une cause première.

  • mariedefrance , 20 juillet 2013 @ 5 h 02 min

    Naturellement, nous n’allons pas ici déterminer si oui ou non, Dieu existe mais le Pari de Pascal reste cependant une référence.

    Perso, je n’ai aucune animosité envers les religions dans la mesure où elles s’exercent dans la sphère privée.

    Nous savons combien les guerres de religion sont atroces et nous vivons des temps suffisamment troublés avec la dernière venue en ce bas monde.
    Etant la dernière, avec au moins 400 ans de retard, elle s’imagine qu’elle détient toute la Vérité et veut donc s’imposer aux autres, par le sabre s’il le fallait !

    Ce n’est pas acceptable, çà va de soi.

  • Yaki , 20 juillet 2013 @ 8 h 53 min

    Et si l’univers releve simplement du concept d’aséité ? Ca évite de “se branler le cortex ” avec un Dieu inexistant.

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