C’est à rien n’y comprendre. Samedi, à la veille de la fête des pères, Barack Obama a affirmé que “rien ne remplacera l’amour et le soutien, et encore plus important, la présence d’un parent dans la vie d’un enfant et souvent, c’est vrai pour le père”. C’est pourquoi, “je veux faire mon possible pour encourager le mariage et une famille unie”, a-t-il déclaré. Le Président des États-Unis a continué : “Nous devons réformer notre politique familiale pour que les hommes soient plus présents dans la vie de leurs enfants. Mon administration va continuer à travailler avec les organisations religieuses et les associations, les entreprises, pour encourager les hommes à être des pères présents”.
Dans son livre Les rêves de mon père, Barack Obama confie : “J’aurais voulu avoir un père non seulement présent, mais attentif, un autre modèle pour m’enseigner ce que ma mère m’a enseigné, la valeur du travail, l’intégrité, la responsabilité, la récompense qui suit, tout ce qui aide un enfant à construire son avenir.”
Il n’a pas tort : les enfants élevés sans leur père, plus nombreux que la moyenne au sein de certaines minorités, ont plus de risques que les autres d’aller en prison, abandonner leurs études, se droguer et devenir eux-mêmes parents alors qu’ils sont encore adolescents, indique Le Figaro.
Mais alors, pourquoi Barack Obama a-t-il pris position pour la dénaturation du mariage qui, de facto, permet dans les États où cela n’était pas encore possible à deux lesbiennes d’adopter ou de se faire inséminer, donc de priver l’enfant de son père ?
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