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Dans le quartier de La Chapelle-Pajol (18e arrondissement), dans le nord de Paris, où affluent les migrants, les femmes ne pourraient plus sortir seules sans essuyer des propos sexistes. C’est ce que rapporte “le Parisien” de ce vendredi, qui cite plusieurs riveraines insultées voire agressées.
Réflexions obscènes, bousculades, voire agressions : depuis des mois, selon les témoins du quotidien, le quartier serait devenu invivable pour les femmes.
Malgré des témoignages concordants, le maire du XVIIème, Eric Lejoindre, minimise… et pour cause…
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Ce sont des centaines de mètres carrés où les femmes n’ont plus droit de cité. Cafés, bars et restaurants leur sont interdits. Comme les trottoirs, la station de métro et les squares. Depuis plus d’un an, le quartier Chapelle-Pajol (Xe– XVIIIe), a totalement changé de physionomie : des groupes de dizaines d’hommes seuls, vendeurs à la sauvette, dealeurs, migrants et passeurs, tiennent les rues, harcelant les femmes.
Les jeunes filles ne peuvent plus sortir seules, porter une jupe ou un pantalon trop près du corps sans recevoir une bordée d’injures : l’une d’elles raconte avoir subi un jet de cigarette allumée dans les cheveux.
Nathalie, 50 ans, trente années dans le quartier :
« Ce sont des injures, des réflexions incessantes. L’ambiance est angoissante, au point de devoir modifier notre itinéraire, notre tenue vestimentaire. Certaines ont même renoncé à sortir de chez elles ».
Une dame de 80 ans été agressée sexuellement alors qu’elle rentrait dans son immeuble. Elle est désormais retranchée dans son appartement. Aurélie, 38 ans, ne reconnaît pas le quartier où elle vit depuis 15 ans, rue Perdonnet (Xe) :
« Le simple fait de circuler est devenu problématique. Le café, en bas de chez moi, un bistrot autrefois sympa, s’est transformé en repaire exclusivement masculin et en permanence bondé : j’ai droit à mon lot de remarques lorsque je passe devant, d’autant plus qu’ils boivent énormément : il y a quelques jours, le simple fait de me mettre à ma fenêtre a déclenché un flot d’injures, et j’ai dû m’enfermer dans mon appartement. Il y a quelque temps encore, j’empruntais le boulevard de la Chapelle depuis Stalingrad, même tard le soir… C’est impensable aujourd’hui ».
Laure :
« Ces dernières semaines, j’ai été prise au milieu d’une bagarre de vendeurs à la sauvette. Affolée, je me suis mise à crier, et deux d’entre eux ont sorti des couteaux pour me menacer. J’ai cru que ma dernière heure était arrivée. Et ça fait des mois que ma fille de 12 ans ne va plus seule au collège, ni nulle part dans le quartier, d’ailleurs ».
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Il était temps d’y aller (ici et ailleurs!) (NDLR)
Réfugiée dans le hall d’un appartement, (entourée de sa garde rapprochée NDLR), la présidente de la région Île-de-France a estimé que le quartier de La Chapelle-Pajol était “une zone de non-droit”.
Valérie Pécresse s’est déplacée cet après-midi dans le quartier de La Chapelle-Pajol à Paris (XVIIIème), où avait lieu un rassemblement contre le harcèlement de rue.
Accompagnée de Babette de Rozières, conseillère régionale, la présidente de la région Île-de-France, a été prise à partie par des militants d’une association de soutien aux immigrés. Réfugiée dans le hall d’un appartement, la députée LR a estimé que le quartier de La Chapelle-Pajol était “une zone de non-droit”.
Dans le quartier de La Chapelle-Pajol, des femmes estiment être de plus en plus mises à l’écart et évitent désormais de se déplacer dans certaines rues occupées par des groupes d’hommes. La mairie et la préfecture se disent “déterminées à agir”.