Marlène Schiappa se distingue par d’anciennes déclarations et écrits sur le voile à l’école et la messe sur France 2 qui interpellent.
Pour Marlène Schiappa, la messe sur France 2 c’est non, mais le voile à l’école, c’est oui. Voici un aperçu des déclarations préoccupantes de la nouvelle secrétaire d’État à l’égalité femmes-hommes du gouvernement d’Édouard Philippe. Première salve, dans une tribune publiée sur le Huffington Post en juillet 2014 et intitulée “Non, cher Manuel Valls, les quartiers populaires ne sont pas antisémites”.
La messe à la télé, “une infraction à la laïcité”
Au milieu d’un texte parsemé d’anachronismes historiques où elle minimise l’antisémitisme dans les banlieues en se référant à Voltaire, à Drumont, à Vichy, et embraye sur la “lutte pour la liberté du peuple palestinien”, Marlène Schiappa remet en cause a loi de 2004 interdisant le port de signes religieux ostensibles à l’école.
“L’article 1er de la loi de 1905 prévoit que la République ‘ne reconnaît ne salarie ne subventionne aucun culte‘. Ni plus ni moins. Interdire le voile, c’est reconnaître le voile comme signe religieux, donc reconnaître une religion. Interdire le voile à l’école est donc contraire à la loi de 1905″, a-t-elle écrit. Par ailleurs, un peu plus loin dans ce texte, elle estime “qu’interdire aux femmes voilées d’accompagner les sorties scolaires de leurs enfants relève ni plus ni moins de l’islamophobie”.
Si l’ancienne adjoint du maire socialiste du Mans veut permettre le voile à l’école, elle veut en revanche interdire “la messe et les cérémonies religieuses”à la télévision publique. Dans une vidéo sur You Tube pour la Fondation Jean Jaurès datant de septembre 2016, elle explique (vers 2’50 ci-dessous) : “La diffusion sur France Télévisions – qui est une télévision publique financée en très grande partie par l’argent public -, des messes et différents programmes religieux (…) est une infraction à la laïcité (…). C’est de la théologie et c’est finalement la promotion du fait religieux et de l’oppression des femmes” , a-t-elle déclaré. Alarmant disait-on…