Dans la bonne ligne de l’idéologie du genre, on voudrait que les enfants se posent des questions dès le plus jeune âge sur leur identité sexuelle.
L’exercice suivant a été donné en 2012à des enfants de classes de CM2 de l’Institut Sévigné de Narbonne !
L’idéologie du genre est donc bien présente à l’école, contrairement aux dénégations de Madame Vallaud-Belkacem, de Monsieur Vincent Peillon, Monsieur Ayrault, Monsieur Hamon, Monsieur Valls, etc.
Comment dans ces conditions avoir confiance ?
Quel exposé, quel travail préparatoire, quelles consignes ont été donnés avant de soumettre l’exercice aux élèves ?
N’est-ce pas déboussoler les enfants ?
Qu’en pensent les enseignants ?
Quels sont ceux qui honnêtement feraient faire cet exercice à des enfants !?
Jugez-en plutôt :
Il ou elle
Choisir pour chaque verbe le pronom qui convient.
Il / elle s’enferme dans la salle de bains. Il / elle allume le néon au-dessus du miroir. Sur la tablette sont rangés : à droite, rasoir, mousse à raser, lotion après rasage ; à gauche, tubes de rouge à lèvre, fard à paupières, fard à joues, mascara…
Il / elle hésite un instant, puis tend la main vers la droite. Il / elle prend la bombe de mousse à raser, presse une grosse noix de mousse sur le bout de ses doigts et, maladroitement, s’en enduit les joues. Bien sûr, il / elle n’a pas de barbe, pas un poil, mais qui sait ?, peut-être que ça aide de faire semblant…Il / elle manie le rasoir avec précaution et, très vite, trouve le bon geste. La lame effleure la peau, sans la blesser. Rien d’étonnant après tout : il / elle a si souvent observé papa.
Après le rasage, l’après-rasage. Ça picote un peu.
Et maintenant ? Il / elle se regarde dans la glace. Il faut essayer autre chose. Le rouge à lèvres. Comment fait maman, déjà ? Il / elle avance les lèvres en les ouvrant pour dessiner un petit O et passe le bâton de rouge en s’appliquant, en essayant de ne pas déborder, comme lorsqu’il / elle colorie un dessin. Là. Puis il / elle pince les lèvres, les roule l’une sur l’autre, comme maman, exactement…
– Tu peux venir goûter, c’est prêt !
C’est sa mère qui appelle depuis la cuisine. Mais il / elle hausse les épaules. Il / elle n’a pas faim. Il / elle a mieux à faire que d’aller goûter. Il / elle noircit ses cils d’un peu de mascara, puis trace un trait de khôl sous chaque œil. Comme cela change son regard ! Il / elle a l’air d’un prince oriental. Ou d’une princesse.
Pourquoi se dessine-t-il / elle aussi, avec le crayon de khôl, une fine moustache ? Et pourquoi la corrige-t-il / elle en étalant une touche de fard sur ses paupières ? Il / elle ne sourit pas en faisant tout cela, on sent qu’il / elle s’applique, qu’il / elle cherche dans le visage que reflète le miroir quelque chose qu’il / elle ne trouve pas.
Il / elle regarde autour de lui / d’elle. Une cravate est accrochée au portemanteau fixé sur la porte. Il / elle la décroche et se la noue autour du cou. Puis, pour rétablir l’équilibre, il / elle pince à ses oreilles deux clips dorés trouvés dans la boîte à bijoux de sa mère.
– Dominique, tu te décides, oui ou non ?
Se décider ? Pourquoi, vraiment ? Il / elle se contemple dans la glace : rouge à lèvres, moustache, fard à paupières, cravate…Parfait, c’est parfait comme ça. Alors, non, il / elle ne décidera pas. Pas aujourd’hui, pas encore, en tout cas.
Bernard Friot “Histoires pressées”
La correction elle aussi est déconcertante, puisque l’enseignant demande à l’élève: “retrouve la phrase qui indique sa décision d’être une fille, et une autre qui montre le contraire“.
Cela aussi est bien dans la ligne du concept de genre : l’identité sexuelle ne serait qu’une affaire de décision personnelle !
On leur apprend donc bien qu’aujourd’hui Dominique (prénom neutre) peut “décider” d’être une fille, et demain d’être un garçon.
La fiche pédagogique indique au paragraphe “Compétences” que l’enseignant demande aux enfants de : “Dégager l’idée essentielle du texte”. En l’occurrence, de quelle idée essentielle s’agit-il ?
Que l’enfant peut rester dans le flou/le neutre ?
Ce qui est intéressant et doit faire réfléchir sur la méthode employée vis-à-vis des enfants, c’est que la fiche pédagogique indique qu’il s’agit d’un exercice “philosophique” !
C’est un mot très à la mode dans le monde pédagogique : les ateliers “philosophiques” du primaire..!.
Mais de qui se moque-t-on ?
Quels sont les arguments sérieux qu’un enfant de cet âge peut faire valoir de façon sérieuse face à ses pairs ou à l’enseignant ?
Surtout sur des concepts qui ne sont pas de son âge, et sont sujets à controverse ?
C’est donc très exactement de l’endoctrinement qu’il subit. On appelle ça du “lavage de cerveau”, rebaptisé de façon politiquement correcte, donc très hypocrite, en “exercice philosophique”.
L’enseignant -et en premier lieu sa hiérarchie- respecte-t-il l’élève lorsqu’il passe un temps précieux à ce genre de “débat”, au lieu de lui permettre d’acquérir les fondamentaux (lire, écrire, compter) pour lesquels les parents lui ont confié leurs enfants ?
L’enseignant respecte-t-il les parents lorsqu’il introduit ces concepts de genre qui ne sont toujours pas au programme (selon nos ministres), et conduisent inévitablement à détruire l’autorité des parents ?