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Professeur agrégé de philosophie, Vincent Coussedière présente son dernier ouvrage “Fin de partie, requiem pour l’élection présidentielle” aux éditions Pierre-Guillaume de Roux. Dans cet essai, Vincent Coussedière analyse la perte de légitimité de l’élection présidentielle voulue par le général De Gaulle, devenue la grand messe de la politique partisane corrompue depuis 1974 avec l’idéologie réformiste.
Distinguant 3 niveaux de politique, l’archi politique, la grande politique et la politique ordinaire, Vincent Coussedière constate la primauté de cette dernière. Il établit la généalogie, la nature et les conséquences de l’idéologie réformiste, produit du libéralisme ayant pour but la libération de l’individu de toute entrave à son épanouissement.
Le résultat de la soumission de la République à la politique ordinaire est le délitement du peuple et la guerre organisée de tous contre tous sur les plans économiques et interpersonnels. Dans ces conditions, il est impossible à la classe dirigeante de reconnaître la guerre portée par l’islamisme et d’y répondre. L’élection à venir étant vide de toute légitimité, les grands hommes capables de gouverner ne pourront être issus que de l’élection mystique et historique de la guerre, comme De Gaulle le fut en 1940. Vincent Coussedière voit dans le populisme l’instinct de conservation de vieux peuples politiques qui résistent à leur dissolution dans la mondialisation. Le populisme témoigne non pas des “heures les plus sombres” mais de l’attachement d’un peuple à la question politique. Ca n’est pas le peuple qui se détourne de ses élites, mais celles-ci qui se sont détournées du peuple, qui ont fait sécession. Vincent Coussedière reviendra sur l’essence de l’élection présidentielle de la Vème République, sur le danger que représente l’idéologie réformiste au sein d’un parti et en politique en général. Il expliquera également qui sont les entrepreneurs identitaires qu’il dénonce à plusieurs reprises dans son ouvrage.