Macron, Hamon, Fillon, Mélenchon (ça fait comme pour les chiens, là c’est l’année des “on”), et Le Pen, qui fait son intéressante avec son nom en “en”, chacun devant son pupitre. Les débats, c’est super, grâce à ça, on a découvert Jean-Frédéric Poisson et Jean-Luc Benhnamias, retombés en 9 secondes dans l’anonymat ; Poisson, maintenant, fait des Filet O Fish chez McDo et Benhnamias poursuit sa carrière dans le stand-up sous le nom de Super-Bourvil.
Mais là, ça va être du lourd, car on a cinq cadors : Fillon, mannequin costume reconverti dans la politique, Mélenchon, le hibou vénère, Hamon, la copie de Mélenchon (pour une fois qu’on clone autre chose qu’une brebis), Macron, un magicien capable de faire disparaître 3 millions d’euros, et Le Pen, celle à qui les juges disent “Ben alors, tu viens plus aux soirées ?”
C’est sur TF1 que ça se passe, la grosse chaîne clinquante, donc on a exfiltré les petits candidats, Dupont-Aignan, Arthaud et… François Asselineau, LA surprise de 2017. Il est moins connu que Gilles Verdez chez les femmes qui privilégient l’intellect, et pour réunir 500 parrainages, il a commencé à faire signer les maires en avril 82. Ces petits candidats auront leur débat à eux, celui des gueux, sur Explicite, un média web monté par les anciens d’I-Télé, qui ont été remplacés par Elkabbach, lequel à lui seul est plus âgé que tous ceux qui sont partis. Nicolas Dupont-Aignan a bien tenté de participer au débat de TF1, mais peine perdue…