Le scandale des Grandes robes royales de Saint Denis!

Par Edmond Furax

Ce n’est qu’un scandale de plus! En ce moment, l’église n’en manque pourtant pas… même si on lui en prête aussi beaucoup. Mais de celui-ci, nul ne vous en parlera en ces termes. Au contraire, les médias évoquant l’évènement ne sont que laudatifs et pour cause…

Pourtant, il y aurait de quoi être, pour le moins, outré tant en l’occurrence, prouvé, avéré, juré, le responsable est bien l’évêque du diocèse de Saint-Denis, monseigneur Pascal Delannoy. Responsable et coupable!

L’Ile de France ne manque pourtant pas de lieux d’exposition prestigieux pour faire admirer de belles robes… Cependant… c’est donc dans  la dernière demeure des rois et reines de France, édifiée sur la tombe de Saint Denis, dont le reliquaire se trouve dans le chevet, dans cette abbaye royale où reposent  43 rois, 32 reines et 10 serviteurs de la monarchie, de la mort du roi Dagobert en 639 jusqu’au XIXe siècle, avec plus de 70 gisants médiévaux et tombeaux monumentaux… que cet évêque a organisé beaucoup mieux qu’une fashion week, puisque cette expo de gigantesques robes, contemporaines, en rien royales,  va se poursuivre encore trois mois!

Mi novembre, après les attentats, Saint-Denis s’était déjà offert un énorme coup de projo sur sa population, ses 120 nationalités, son islamisation, son multiculturalisme, ses trafics, son Jawad, sa délinquance, ses tueurs retranchés, etc.

Résidant dans cette commune depuis une dizaine d’années, le créateur de ces robes, Lamyne Mohamed, d’origine camerounaise, déplorant le peu d’intérêt des “Dionysiens”  pour ce haut lieu de l’histoire de France, a donc réalisé cette installation à leur intention. Peu leur importe la cathédrale-basilique, et pour cause, ils ne sont pas Français et s’ils en ont le passeport, ils ne le sont  ni de coeur ni par leur passé et de plus, la plupart ne sont pas catholiques.

Engagé auprès de différentes associations locales, Lamyne milite pour l’environnement et pour révéler l’humanité, la beauté et la créativité méconnues des faibles, des oubliés, des opprimés.

Lamyne M. se considère davantage comme un sculpteur de tissus plus qu’un styliste. Imaginées pour des reines disparues depuis longtemps, ces longues  robes de trois mètres  se veulent un hommage à Marguerite de Flandre, Frédégonde, Jeanne de Bourbon… l’artiste a conçu pour chacune une tenue selon ce qu’il sait de sa personnalité.

« Dans ce projet, il fallait impérativement respecter les coupes, le style et les marqueurs sociétaux de l’époque. Les fibules, les couleurs, la superposition des vêtements, les ceintures, traînes et plastrons, tout a été respecté.” Bien que surdimensionnées, ces robes ont été réalisées au gabarit de chaque reine dont le gisant se trouve dans la basilique. Un hommage rendu avec des tissus exotiques, en  écho à la diversité de la population de Saint-Denis. « Pour moi, le tissu est d’abord social. Pour ces treize robes, j’ai rassemblé des tissus venant des pays les plus représentés parmi la population de Seine-Saint-Denis », précise le créateur.

Il convient de savoir que, depuis 2009, régulièrement, monseigneur Delannoy convie des clandestins dans la basilique, violant la loi mais surtout profanant ce lieu sacré.

Il se dit que, grâce à cette exposition, le taux de fréquentation de la basilique aurait augmenté de 17 %, probablement pas à l’heure des offices religieux… Il est vrai qu’actuellement, la christianophobie, c’est très payant!

69f356ce3cdc37e629d56ba2e5b90683

Les Grandes Robes royales de Lamyne M. jusqu’au 10 juin 2016.
Tarif : 8,50 € l’entrée (basilique + exposition).
Plus d’infos sur : www.saint-denis-basilique.fr

 

Related Articles