La minute de Jacques Sapir : “Le gouvernement Grec envisage très sérieusement de sortir de l’euro”

Ce 17 mars 2015 dans “Intégrale Placements” sur BFM Business, Jacques Sapir aborde la question de la possible sortie de la Grèce de la zone euro :

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  • Marino , 19 mars 2015 @ 19 h 43 min

    * Impossible la sortie de l’euro ?

    Des prix Nobel d’économie disent le contraire :

    Avec l’euro et la dictature de Bruxelles, qui impose ses diktats au mépris des peuples, la France a perdu sa souveraineté monétaire et budgétaire, ainsi que la maîtrise de ses frontières.

    Et pour quel résultat ? Une perte de pouvoir d’achat historique,

    Il suffit de regarder ce que devient la Grèce après deux mois d’excentricités économiques de l’extrême gauche au pouvoir, pour comprendre ce que serait la France

    Et ceux qui font un procès en incompétence à Marine Le Pen, devraient savoir que pas moins de neuf prix Nobel d’économie de toutes nationalités, du Français Maurice Allais à l’Américain Milton Friedman, ont toujours émis les plus grandes réserves sur la viabilité d’une monnaie unique, dès lors qu’il n’y aurait aucune harmonie sociale et fiscale entre les pays membres de la zone monétaire.

    Cinq d’entre eux ont même conseillé en 2013 à l’Espagne de sortir de l’euro.

    Le feuilleton grec leur donne raison. Soit la Grèce quitte la zone euro qu’elle a intégrée en trichant, soit ses partenaires européens devront annuler ses dettes que le contribuable grec refuse de payer.

    * Liste non-exhaustive d’ économistes envisageant la dissolution de l’euro comme une possibilité.

    Florin Aftalion, professeur émérite à l’ESSEC
    François Asselineau, Inspecteur Général des Finances, ancien délégué général à l’intelligence économique
    Vincent Brousseau, Diplômé de l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud et titulaire de deux doctorats, l’un en mathématiques et l’autre en économie, a travaillé pendant 15 ans à la Banque centrale européenne (BCE) et était, jusqu’au 1er janvier 2014, l’un des deux économistes français du département de la politique monétaire.
    Gabriel Colletis, Professeur de Sciences économiques à l’Université Toulouse-I Capitole
    Bernard Conte, maître de conférences en sciences économiques à l’Université Bordeaux IV
    Alain Cotta, économiste, professeur à HEC et à Dauphine
    Dominique Garabiol, diplômé de l’ESSEC et docteur ès sciences économiques, commença sa carrière à la Banque de France en 1981. En 1986, il devint chef de la section des études au secrétariat général de la Commission bancaire.
    Jacques Généreux, Professeur d’économie à Sciences po Paris
    Jean-Pierre Gérard, Ancien membre du Conseil de la Politique Monétaire, il est Président du club des N°1 mondiaux français à l’exportation
    Gael Giraud, Chargé de Recherches (1re Classe) au CNRS. Chercheur associé à l’École d’économie de Paris et consultant scientifique
    Alain Grandjean, diplômé de l’École Polytechnique et de l’École Nationale Supérieure de la Statistique et de l’Administration Economique et docteur en économie de l’environnement
    Brigitte Granville, Professeur d’économie internationale et d’économie politique à la « School of Business and Management », Queen Mary, University of London
    Jean-Luc Gréau, économiste, ancien expert du Medef, membre du conseil scientifique de la Fondation Res Publica
    Gérard Lafay, Professeur émérite de sciences économiques, Paris II
    Serge Latouche, professeur émérite d’économie à l’Université Paris-Sud 11
    Bruno Lemaire, diplômé d’Harvard, professeur honoraire de Management à HEC, Expert auprès de la MIME (Mission interministérielle pour les mutations économiques)
    Frédéric Lordon, Directeur de Recherche au CNRS, Directeur d’Etude à l’EHESS
    Bernard Maris Professeur des universités à l’Institut d’études européennes de l’université Paris-VIII. Il a également enseigné la micro-économie à l’université d’Iowa (États-Unis) et à la banque centrale du Pérou, membre du conseil général de la Banque de France
    Jacques Mazier, Professeur de sciences économiques, Université de Paris 13
    Bruno Moschetto, professeur de sciences économiques à HEC
    Philippe Murer, professeur de finance à l’Université Paris 1
    Jacques Nikonoff, ancien élève de l’ENA, professeur associé à l’Institut d’études européennes de l’université Paris 8, ancien président d’Attac et aujourd’hui porte-parole du Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP)
    Steve Ohana, professeur assistant en finance à ESCP Europe. Il est diplômé de l’Ecole Polytechnique
    André Orléan, administrateur de l’INSEE en 1974, puis directeur de recherche au CNRS en 1987. Directeur d’Etude à l’EHESS
    Christophe Ramaux, économiste français, Maître de Conférences à l’Université Paris I et chercheur au Centre d’Économie de la Sorbonne
    Xavier Ragot, Professeur à l’Ecole d’Economie de Paris

    Claude Rochet, ancien élève de l’ENA, professeur de gestion à l’Université Aix-Marseille, Directeur du laboratoire de recherche en intelligence économique au Ministère de l’Economie et des Finances
    Jean Jacques Rosa, Professeur émérite d’économie et de finance à Science Po Paris
    Michel Santi, professeur de finance à Genève, ancien conseiller de banques centrales de pays émergents
    Jacques Sapir, Directeur d’Etude à l’EHESS
    Henri Sterdyniak, Directeur du Département économie de la mondialisation de l’OFCE, ancien administrateur de l’INSEE
    Jean-Richard Sulzer, diplômé d’HEC, Agrégé des facultés en sciences de gestion, Professeur à l’Université Paris-Dauphine
    Jean-Pierre Vesperini, Agrégé de sciences économiques (major), Professeur d’économie à l’université de Rouen, ancien membre du Conseil d’Analyse Economique auprès du Premier Ministre
    Philippe Villin, banquier d’affaires, ancien élève de l’Ena
    Jean-Claude Werrebrouck, ancien professeur d’économie à l’Université de Lille
    Charles B. Blankart, professeur à l’Université Humboldt de Berlin
    Wilhelm Hankel(†) ancien professeur honoraire à l’Université Johann Wolfgang Goethe de Francfort
    Rolf Hasse, professeur d’économie à l’Université de Hambourg Forces Armées Fédérales (1981-1998) et à l’Université de Leipzig (1998-2006). Directeur de l’Europa-Kolleg Hambourg (1992-1998)
    Hans-Olaf Henkel, ancien président de la Fédération des Industries Allemandes, Professeur d’Economie à l’Université de Mannheim
    Markus Kerber, économiste et expert financier, chef de la direction de la Fédération de l’industrie allemande (BDI), auparavant chef du Département de la politique au ministère fédéral des Finances
    Jörn Kruse, professeur de politique économique à la Faculté des sciences économiques et sociales, Helmut-Schmidt-Université de Hambourg
    Bernd Lucke, ancien économiste à la Banque Mondiale, professeur de macroéconomie au département d’économie de l’université de Hambourg
    Helga Luckenbach, professeur émérite à la Justus-Liebig-Université de Giessen
    Dirk Meyer, professeur à l’Université Helmut Schmidt à Hambourg
    Georg Milbradt fut professeur à la faculté de sciences économiques de l’université de Münster, actuellement professeur à l’université technologique de Dresde. Ancien ministre-président de la Saxe
    Wilhelm Nölling, diplômé des Universités de Berkley et de Hambourg, ancien professeur d’économie à l’Académie des sciences économiques et politiques, Hambourg
    Thilo Sarrazin ancien membre du directoire de la Deutsche Bundesbank
    Wolf Schäfer, ancien professeur de sciences économiques à l’Université Helmut Schmidt à Hambourg
    Roland Vaubel, professeur d’économie à l’Université de Mannheim
    Hans Werner Sinn, président de l’Institut für Wirtschaftsforschung (ifo), membre de la National Bureau of Economic Research à Cambridge, Massachusetts
    Joachim Starbatty, professeur émérite de sciences économiques à l’ Université de Tübingen
    Alfred Steinherr, ancien économiste en chef de la Banque européenne d’investissement, Professeur à la « School of Economics and Management » de l’Université Libre de Bozen-Bolzano, Italie
    Geminello Alvi, membre du Conseil national de l’Economie et du Travail, ancien économiste à la Banque d’Italie et à la Banque des règlements internationaux

    Bruno Amoroso, professeur d’économie.
    Alberto Bagnai, Professeur associé d’économie politique à l’université G. d’Annunzio et L. Da Vinci de Chieti
    Marco Biagetti, Economiste statisticien, docteur en économie de l’université « La Sapienza » de Rome

    Claudio Borghi Aquilini, économiste et chroniqueur, professeur à l’Université catholique du Sacré-Cœur – Milan
    Emiliano Brancaccio professeur d’économie à l’Université de Sannio à Bénévent
    Sergio Cesaratto Professeur à l’Université de Sienne, Département d’économie et de statistique.
    Michele Fratianni, professeur d’économie à Indiana University, Kelley School of Business
    Nino Galloni membre du conseil des commissaires de l’Institut national de sécurité sociale, ancien professeur aux Universités de Milan, de Modène, et de Rome
    Vladimiro Giacché, président du Centro Europa Ricerche
    Giuseppe Di Taranto, Professeur d’économie et d’histoire à la « Libera Università Internazionale degli Studi Sociali »
    Antonio Maria Rinaldi, Professeur de Corporate Finance à l’université Gabriele d’Annunzio
    Tancioni Massimiliano Professeur d’économie, Université La Sapienza de Rome
    Gianluigi Nocella, docteur en économie de l’Université La Sapienza de Rome
    Marco Passarella, économiste, université de Leeds
    Cesare Pozzi professeur d’économie appliquée à l’Université de Foggia
    Andrea Ricci professeur d’économie à l’Université d’Urbino
    Paolo Savona, professeur de politique économique à la Carli Université LUISS-Guido de Rome, diplômé du MIT
    Gennaro Zezza, professeur agrégé d’économie à l’Université de Cassino, et chercheur à l’Institut Levy Economics des États-Unis
    João Ferreira do Amaral, Professor of Economics and Economic Policy at the University of Lisbon and economic adviser to the Portuguese president
    Beatriz Armendáriz, Harvard University & University College London
    Elina Berghäll, ancienne économiste à l’OCDE et au FMI, aujourd’hui au Government Institute for Economic Research
    Peter Boone, chercheur associé au Centre for Economic Performance, London School of Economics
    Roger Bootle, ancien maitre de conférence à l’Université d’Oxford, fondateur du cabinet de recherche économique « Capital economics »
    Brendan Brown, directeur exécutif de Mitsubishi UFJ Securities International
    Marc Faber, économiste, docteur en économie de l’Université de Zurich
    Dirk Faltin, Head of Thematic Research (Director) UBS Wealth Management Research
    Mojmír Hampl, Vice-gouverneur de la banque central de République Tchèque depuis 2008
    Andreas Höfert, économiste en chef de Wealth Management & Banque suisse et le chef mondial de Wealth Management Research
    Vesa Kanniainen, diplômé de la London School of Economics, ancien professeur invité à l’Université de Brown, Professeur d’économie à l’Université d’Helsinki
    Stefan Kawalec, économiste, ancien directeur général du ministère des finances et sous-ministre des finances polonais
    Pia Koskenoja, professeur à l’Université d’Helsinki, économiste au Government Institute of Economic Research, experte après de la Commission Européenne
    Costas Lapavitsas, professeur d’économie à la “School of Oriental and African Studies”, University of London.
    Juan Francisco Martín Seco, “Academic lecturer” d’Introduction à l’économie et de finance publique
    Sami Miettinen, économiste
    Jens Nordvig, chef mondial de la stratégie FX et chef de la recherche Fixed Income, Amériques chez Nomura Securities
    Peter Oppenheimer, chercheur en histoire économique à l’Université d’Oxford
    Ernest Pytlarczyk, Economiste en Chef de la BRE Bank S.A
    Alejandro Reynoso, professeur de finance à l’Université de Cambridge
    Christopher Smallwood, économiste à Capital Economics
    Antoni Soy, Professeur d’économie appliquée à l’Université de Barcelone, ministre délégué à l’industrie et à l’entreprise dans le gouvernement de Catalogne
    Mark Weisbrot, co-directeur du CEPR (Center for Economic and Policy Research) de Washington
    Robert Aliber, Professeur émérite d’économie et de finance internationale à l’Université de Chicago
    Robert Barro, Professeur d’économie à Harvard, classé 3ème économiste le plus cité au monde (IDEAS)
    Simon Johnson, ancien économiste en chef du FMI, professeur au MIT
    Nouriel Roubini, Professeur d’économie au Stern School of Business de l’Université de New York. Avait annoncé la crise en 2005-2006
    Dani Rodrik, Professeur d’économie politique à Harvard
    Heiner Flassbeck, ancien économiste en chef de la CNUCED de 2003 à 2012
    Christopher Pissarides, Prix Nobel 2010, Professeur à la London School of Economics
    Paul Krugman, Prix Nobel 2008, Professeur à l’Université de Princeton
    Joseph Stiglitz, Prix Nobel 2007
    Thomas Sargent, Prix Nobel 2011
    James Mirrlees, Prix Nobel 1996

    Une sortie de l’euro négociée n’a rien de farfelu. Et ce serait sans doute préférable à un Grexit intempestif, lequel pourrait bien survenir plus vite que prévu et donner raison, une fois de plus, à la présidente du FN.

    Les mensonges de l’UMPS ne changeront rien aux réalités. La zone euro telle que nous la connaissons n’est pas viable.

  • Charles , 20 mars 2015 @ 8 h 59 min

    Merci Marino, pour cette liste exhaustive.

    Juste un bémol: Il faudrait connaitre l’antériorité de ces analystes critiques.

    En effet un certain nombre ont retourné leur veste à partir de 2008,
    alors qu’ils avaient défendu le délire de la monnaie unique en 1992/2002.

    Par exemple, Jacques Sapir est très pertinent.
    Pour autant , il était pro euro sur la période 1992/2006.

    Ci dessous quelques remarques:

    1. Il est évident que le maintien de la Grèce dans l’euro rigide est délirant.

    2.Il est évident qu’un retour au Drachme convertible est techniquement possible.

    3.Il est néanmoins évident que Merkelle fera tout pour l’empêcher,
    ceci , au moins,pour les 2 raisons suivantes (l’une politique, l’autre économique).

    3.1.Emmanuel Todd en a expliqué une des 2 raisons (article récent de Marianne)
    A savoir, si un tel retour devait réussir, alors ce serait la fin de l’euro unique.
    Un scénario “réussite” étant lié à l’obligation politique de Berlin/Francfort
    d’éviter l’anarchie sur un segment de la frontière sud de l’empire UERSS.
    Une réussite grecque entraînant la demande de sortie des autres.

    3.2.L’autre raison étant l’effet domino au Sud pour l’agriculture et le tourisme.
    Un retour au drachme s’accompagnera d’un ajustement de 50% de sa valeur.
    Ce qui aura pour effet de déclencher une nouvelle compétitivité des produits Grecs.

    La conséquence directe se fera sentir sur les Espagnols, les Portugais et les Italiens.
    Les 3 dominos du sud entraînant ipso facto le domino central, la France.
    La France ne pourra garder l’euro unique face à l’Italie.
    Sa sortie est donc inévitable & imparable.

    Alors, on assistera à la fin de l’euro rigide avec politique monétaire unique.
    Il reste donc à travailler sur la mutation vers l’euro monnaie commune flexible
    avec une double politique monétaire pour chaque pays membre.
    Une politique monétaire spécifique sur la monnaie nationale pour le pays
    et une politique monétaire commune de la monnaie commune pour l’UE..

    Sur ce sujet il est regrettable que Marine reste trop timide & discrète.
    On dirait qu’elle se retrouve au milieu du gué et hésite à se lancer vers l’autre rive.

  • Gisèle , 20 mars 2015 @ 13 h 44 min

    Et Merlanchon pense que l’Allemagne prépare une zone monétaire perso …

  • penelope , 20 mars 2015 @ 16 h 09 min

    oui,il y a de fortes chances que ce pays sorte de l’euro,après avoir encore reçu quelques milliards et faire une pirouette sans rien rembourser;la population était pour il y a quelques temps mais la perspective de recevoir encore une aide les à fait réfléchir.

  • Goupille , 20 mars 2015 @ 21 h 56 min

    La Zone euro n’est pas viable.
    L’Europe de Bruxelles n’est pas viable.
    Maastricht, Schengen, Lisbonne ne sont pas viables.

    Des apprentis-sorciers nous auront entraînés dans la dernière escroquerie du XXè siècle qui en fut fécond.

  • lilian , 21 mars 2015 @ 9 h 24 min

    pas de probleme,a condition qu’ils remboursent l’argent que l’europe leur a donner,c’est tout

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