Quatre évêques signent une lettre appelant les catholiques «à se retrouver le 24 mars prochain sur les Champs-Élysées»

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  RaLeBolHenri , 21 mars 2013 @ 13 h 17 min

  Enfin l’église catholique se réveille !!!! Bravos pour les trois évêques ,,,,,, et les autres ….. leurs positions ????? mais combien de curés de campagne ,entre autre sur RMC, dans les grandes gueules ( rmc) , je cite pas de nom ,mais ses positions ….. plus rouge,,,tu meurs . On s”étonne que les églises se vident ???? A qui la faute ???? On m’a fait catholique, je ne pratique pas ,,, mais je suis de civilisation chrétienne,j’en est pris conscience lorsque je suis allé travailler dans des pays musulmans,,,,,C’EST LA ,,,,, que j’ai compris ,,,, et toute nos grandes gueules de dirigeants ventilateurs collabos ” droite/gauche “….. chaque fois qu’ils l’ouvrent c’est pour nous traiter de racistes,,,,,,,allez manifester dans un pays musulman …… Le peuple gronde mais personne veut l’entendre ,,,1789 ,,,, nos papis avaient des cou….es et nous , on nous les bouffe et il faut rien dire….. Notre civilisation est en grand danger !!!
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  Mor Philipose-Mariam, Métropolite de l'Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne (Eglise-fille de l'Eglise Malankare-Orthodoxe/Catholicosat de l'Est) , 22 mars 2013 @ 11 h 32 min

  Chers amis et fidèles du Christ.

  Oui,ainsi que l’exprimait fort bien hier un article publié sur le “Boulevard Voltaire”, on marche sur la tête ! Et lorsqu’on invoque “Loi Naturelle” et la “Morale Naturelle” qui s’en suit, on est immédiatement soupçonné d’être victime de toutes sortes de phobies ou de délires d’exclusion.

  Pour notre part, nous n’avons jamais cessé de tenir ce langage et maintenir le cap malgré pressions et manipulations visant à nous faire taire.

  Ce 24 Mars cependant, quoiqu’approuvant absolument et encourageant les manifestants, nous ne manifesterons pas à Paris puisque , en ce “Dimanche des Hossana” (Rameaux) nous célébrerons le Divin Roi d’Amour qui, sans péché, se charge des nôtres et entre à Jérusalem pour accomplir le Sacrifice qui nous ouvrira à la grâce de notre résurrection…NOUS-NOUS RETROUVERONS, AU MONASTÈRE SYRIAQUE POUR CÉLÉBRER LES RAMEAUX et soutenir de nos prières ce témoignage de nos Frères Chrétiens et Hommes de Bonne Volonté qui manifesteront pacifiquement à Paris.

  Son Évangile, l’Évangile devra désormais s’incarner en nos vies pour que, vivant pour le Père dans la grâce du Saint Esprit, nous unifions désormais toutes nos puissances d’être et, rectifiant tout ce qui (depuis le péché des origines) est dévié dans la Loi Naturelle, nous témoignions de cet Évangile qui accomplit et perfectionne cette Loi…

  Il me plait de me joindre ici à ceux qui constatent avec satisfaction que, en France,une nouvelle génération d’évêques de l’Eglise Romaine-catholique se lève, décomplexée, pour appeler ceux des Fidèles du Christ qui les honorent de leur confiance à entrer en résistance.

  Ainsi Mgr l’Évêque de Luçon désigne clairement les lois issues de la “culture de cette culture de mort ourdie dans les laboratoires de l’enfer” (Votre serviteur en Décembre 2009) et déclare solennellement :

  -« nous ne nous soumettons pas à l’esprit du monde. Il n’est pas non plus possible que la communauté chrétienne vive ses convictions en privé, en cercle fermé.

  Le temps de l’enfouissement est dépassé.

  La foi des chrétiens doit savoir se faire entendre et participer au débat public. […]

  Au nom de leur foi, il importe que des chrétiens s’engagent en politique, afin que la Parole de l’évangile puisse être portée jusque dans des lieux de décision…»

  L’Evêque de Tarbes et Lourdes,lui, dans un très beau document de huit pages, invite les fidèles de son diocèse à entrer en résistance:

  « La loi sur le mariage et l’adoption pour les personnes de même sexe a été adoptée à l’Assemblée Nationale dans une absence étonnante de débat et d’écoute.”

  En effet, il n’échappa à personne que le le soit disant “débat démocratique” à l’Assemblé confinait au “dialogue de sourds”.

  “Sur des sujets aussi profonds, aussi sensibles, aussi lourds de conséquences pour l’avenir de notre société, il aurait été préférable de s’écouter parler et de chercher ensemble des solutions à nos questions. En organisant des états généraux où nous nous serions parlés en vérité, où nous aurions échangé nos convictions, où nous nous serions écoutés en prenant au sérieux l’opinion des autres, nous aurions pu peut-être – en tenant compte des situations concrètes auxquelles les personnes homosexuelles sont confrontées – trouver des solutions satisfaisantes pour tous.

  A ceux qui se demandent quoi faire maintenant pour préparer l’avenir dans ce contexte, le Prélat propose “des pistes pour continuer à aller de l’avant” , témoignant ensuite sans complexe ni “langue de buis” des “convictions dont nous n’avons pas à rougir” et en éclairant comment les fidèles du Christ peuvent “apprendre à résister” et s’engager pour le bien, commun de notre société. Voici ce qu’il en dit :

  « Il n’appartient pas aux évêques, qui ont un pouvoir d’ordre spirituel, d’organiser une résistance politique. Ce n’est pas leur mission. Il leur revient, en revanche, de prendre la parole pour participer à la réflexion. Mais également d’encourager tous ceux qui désirent s’engager dans la vie politique autrement :

  en ayant à cœur le respect de la personne humaine avec une attention prioritaire pour les plus fragiles, même ceux qui semblent ne plus compter pour personne ;
  en cherchant ce qui est vrai et juste pour une société par-delà les polémiques et les surenchères liées aux périodes électorales ;
  en visant toujours le bien commun et non l’institutionnalisation des désirs individuels ;
  en osant garder sa liberté intérieure face aux consignes de vote ;
  en cultivant une indépendance face à la puissance médiatique ;
  en protégeant la famille réelle, fondée sur la différence sexuelle et orientée à l’édification de la vie sociale.
  L’Église ne s’oppose pas par principe aux nouveautés et aux évolutions de la société. Mais elle ne les adopte pas non plus sans essayer de voir en quoi elles constituent un progrès véritable.

  Elle opère ce discernement à partir de l’Evangile et de son expérience.

  Elle l’opère aussi par un lent travail de la raison et dans la lumière de l’Esprit Saint. Elle cherche ainsi ce qui est le mieux pour l’homme et pour les sociétés.

  C’est pourquoi aussi elle se trouve bien souvent en décalage avec le monde, sa culture, ses modes, ses idéologies, ses systèmes de pensée.

  Notre situation n’est pas toujours confortable. Nous devons faire face aux critiques, aux accusations, aux incompréhensions, aux agacements et à la mauvaise volonté. Reconnaissons aussi que, parfois, nous méritons ces reproches.

  Mais ne nous y trompons pas : le mystère de la croix sera toujours présent. Dans quelques jours nous allons célébrer la Passion du Seigneur ; « le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur » (Évangile selon Saint Matthieu 10, 24). Nous ne pourrons jamais être en osmose totale avec les mœurs de l’époque. Ou alors, nous aurions perdu notre saveur, notre richesse, celle de la Parole de Dieu, pour nous conformer aux idées du temps.

  Or ces idées sont bien souvent passagères ; elles naissent et meurent avec les générations. Notre force est de garder précieusement notre foi dans le Seigneur et notre attachement à l’Evangile, non pour notre bonheur individuel ; mais pour le service du monde dans lequel nous vivons ».

  N’est-il pas encourageant , mes amis, d’entendre un tel discours , limpide, clair et transparent ?

  Mais il ne suffit pas de l’entendre et de le recevoir…

  Après vous avoir si souvent encouragés à vivre en cohérence avec notre Foi Chrétienne et vous avoir dernièrement livré l’admirable Lettre des Évêques Camerounais, je vous encourage aujourd’hui à accomplir cet acte “d’oecuménisme spirituel” en priant aussi, chers fidèles et amis de notre métropolie Syriaque-orthodoxe antiochienne, pour ceux qui le tiennent et ont le courage du Témoignage.

  Que la Mère toute miséricordieuse et compatissante vous accompagne en ces temps ou nous suivons le Christ Souffrant, et que le Seigneur Lui-même vous bénisse !

  +Mor Philipose-Mariam

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