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Depuis quelques jours, certains journalistes se complaisent dans le rôle de Calimero, dénonçant les violences de quelques Gilets jaunes à l’encontre des équipes de reporters couvrant les manifestations.
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Si toute violence est condamnable, rappelons que ce sont des centaines de GJ et de policiers qui ont été blessés depuis deux mois et que douze personnes sont mortes accidentellement. La presse n’a pas le monopole des violences subies.
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C’est malheureusement le risque dans toute manifestation.
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Mais ce dont la presse ne parle jamais, c’est la raison essentielle de la colère des Gilets jaunes à l’encontre des médias, une raison qui ne grandit pas la profession.
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Pour les GJ, la presse n’est qu’un ramassis de menteurs, des collabos aux ordres de la macronie, désinformant à tout-va et taisant la vérité pour servir la soupe au pouvoir.
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Où est la noblesse du métier, où est l’éthique de cette corporation quand l’ensemble des médias reprennent en boucle une même contrevérité, ou taisent d’un commun accord un événement majeur, susceptible de déplaire au peuple et donc de nuire au pouvoir ?
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S’il y a une presse d’investigation qui lève parfois de gros lièvres, comme l’affaire Benalla, il y a surtout une presse de la désinformation, une presse de la dissimulation, majoritaire, qui se complaît dans le mensonge ou l’omerta sur les sujets qui fâchent.
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En cachant jusqu’au dernier jour le Pacte de Marrakech, la presse est complice de la trahison de Macron à l’égard du peuple français qui ne veut plus d’immigration.
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En rabâchant que ce texte n’est pas contraignant, la presse ment effrontément car tout pays signataire s’engage à en respecter les directives. Sinon, pourquoi tant de pays occidentaux auraient refusé de le signer, États-Unis en tête ?
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Le Pacte de Marrakech oblige la France à organiser et à faciliter le tsunami migratoire avec les pays d’émigration, conformément aux vœux de l’Onu et des mondialistes. Le nier, c’est trahir le peuple français.
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Une large majorité de journalistes est favorable à l’immigration, alors que 76 % des citoyens veulent un référendum sur le sujet. Comment cette presse mondialiste pourrait-elle être objective et impartiale ?
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Le deuxième scandale de taille est l’occultation volontaire du Traité franco-allemand que Macron va signer à Aix-la-Chapelle le 22 janvier 2019, sans que le peuple ait été consulté ou simplement informé ! Quel journaliste honnête peut approuver une telle dissimulation ?
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Mais Macron ne dénonce la désinformation que si elle lui est hostile. L’éthique, c’est à la gueule du client. Il n’accepte que les louanges.
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« Quand des organes de presse répandent des contre-vérités infamantes, ce ne sont plus des journalistes. Ce sont des organes d’influence. Russia Today et Sputnik ont été des organes d’influence durant cette campagne et qui ont, à plusieurs reprises, produit des contre-vérités sur ma personne et ma campagne. »
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On est donc bien loin de l’image mythique du journaliste, défendant la liberté de l’information face aux pressions du pouvoir et protégeant farouchement l’indépendance des rédactions.
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On est loin de l’image du correspondant de guerre risquant sa vie pour couvrir l’actualité la plus brûlante au nom de la vérité et du droit à l’information.
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La déontologie de la profession, gavée de subventions, a été totalement laminée, cédant la place à une tyrannie médiatique qui entend imposer la seule opinion qui vaille : celle du politiquement correct.
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Remarque : Les salaires des journalistes ont fait beaucoup jaser ces derniers jours. Si les stars de la TV peuvent gagner 20 000, 30 000 ou 60 000 euros, le salaire médian brut de la profession est de 3600 euros. Ce qui le situe largement au-dessus du salaire médian national, autour de 2000 euros bruts.
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Tout contradicteur de la pensée unique est aussitôt cloué au pilori, diabolisé, méprisé, insulté, comme on vient de le voir avec Christine Tasin, qui a toujours défendu la gauche de cœur et qui se retrouve soudain reléguée dans le camp de l’extrême droite, coupable d’un impardonnable sacrilège : avoir dénoncé le Traité franco-allemand qui vend notre souveraineté à Berlin et que la presse nous cachait.
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Et pour nos moralisateurs de gauche, qui dit extrême-droite, dit salaud de néo-nazi, fasciste, raciste, xénophobe, réactionnaire, en bref “lépreux populiste”, l’insulte suprême dans la bouche de Macron et ses sbires.
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Nous avons en France une presse partisane, servile, qui n’a jamais défendu la liberté d’expression, à part la sienne, toujours à sens unique, mais qui prétend détenir le monopole de la vérité et du Bien.
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Personne ne s’étonnera donc que cette presse du mensonge et de la désinformation, aux ordres des ayatollahs du mondialisme et du multiculturalisme, se retrouve dans le collimateur des Gilets jaunes.
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Les Gilets jaunes veulent du respect et on les comprend.
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Or, pendant deux mois, les médias n’ont montré que les scènes de violences, les images de scène de guérilla urbaine occupant 90 % des journaux télévisés.
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Pendant deux mois, tout a été fait pour discréditer le mouvement, le classant à l’extrême droite et le diabolisant, en espérant l’étouffer dans l’œuf. Un odieux lavage de cerveau. Mauvaise pioche. Les GJ sont toujours là.
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Ce que veulent les GJ, c’est qu’on explique leur détresse et qu’on la comprenne.
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Ce qu’ils veulent, c’est se réapproprier le fruit de leur travail.
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Ce qu’ils veulent, c’est se réapproprier leur propre pays, livré à une immigration de masse qui refuse de s’intégrer, abandonné à la violence des quartiers et rongé par le cancer islamiste qui entend nous imposer un autre mode vie.
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C’est tout cela la révolte des GJ, bien que la presse occulte le volet identitaire du mouvement. Les GJ sont des patriotes et c’est bien ce qui dérange la macronie.
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Quand flottent les drapeaux français et que résonne la Marseillaise sur les ronds-points, c’est qu’il est temps d’en finir avec la préférence étrangère et de penser enfin aux Gilets jaunes qui ont construit ce pays.
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Mais ce message, Macron n’est pas près de l’entendre ! Il a enterré le débat sur l’immigration, il veut enterrer le Ric, jugé trop risqué à son goût. De son débat, il ne restera rien. C’est ce qui le perdra.
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En Normandie, devant 600 maires acquis à sa cause, Macron a fait un show magistral. En bras de chemise, nous avons eu droit à une belle pièce de théâtre, un marathon de 7 heures où tout était pipé.
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On a même agité l’épouvantail des extrêmes. Macron ou le chaos !
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Mais en dehors du bel exercice de communication, on attend les mesures qui rempliront l’assiette des Gilets jaunes. Macron n’ayant aucune intention de changer de politique, tout acquise à la haute finance mondiale et aux apôtres du multiculturalisme, la désillusion des GJ risque d’être cruelle.
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Mais lors d’un séisme, il arrive souvent que les répliques soient encore plus dévastatrices que la secousse initiale. Par conséquent, Macron serait bien avisé de donner la bonne réponse aux GJ….
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Jacques Guillemain – riposte laïque
