Sur les traces de Hans Christian Andersen (Vidéo)

Hans Christian Andersen est né à Odense le 2 avril 1805, au sein d’une famille pauvre. Son père est cordonnier et meurt lorsqu’il a onze ans. Il part seul à quatorze ans chercher fortune à Copenhague. Il est tenté par le chant, le théâtre puis la danse et travaille quelque temps pour le directeur du Théâtre Royal, qui financera plus tard ses études. Dès 1822, Andersen commence à publier ses premiers textes: un récit fantastique inspiré par E.T.A.Hoffmann, “Promenade du canal de Holmen à la pointe orientale d’Amagre” (1830). Il obtient son premier succès l’année suivante avec “Reflets d’un voyage dans le Harz”, récit d’un voyage en Europe.

Par la suite, il écrit d’autres romans souvent autobiographiques et d’inspiration romantique comme “l’Improvisateur” (1835), “Rien qu’un violoneux” (1837) ou “Être ou ne pas être” (1857), mais aussi des poèmes, des pièces de théâtre (“Amour sur la tour Saint-Nicolai”) et des récits de voyage tels que “Bazar d’un poète” (1842) et “Visite au Portugal” (1866). On lui doit en outre plusieurs autobiographies, une correspondance volumineuse et un imposant Journal. Entre 1832 et 1842, il publie en brochures ses premiers courts récits merveilleux, “Contes pour enfants” (1835), qu’il ne destine pas uniquement à un public enfantin.

Le succès immédiat l’encourage à poursuivre et à publier chaque année d’autres textes, “Nouveaux Contes” (1843-1848) et “Nouveaux Contes et histoires” (1858-1872). Il écrit 164 contes, imprégnés de romantisme et associant le merveilleux et l’ironie. Loin d’imiter ses prédécesseurs dans le genre du conte (Perrault, Galland et Hoffmann, les frères Grimm), Andersen, dont le style est remarquable par l’utilisation habile et équilibrée du langage courant, des idiomes et des expressions populaires, arrive à exprimer admirablement, dans une langue très simple, les émotions les plus subtiles et les idées les plus fines, passant sans difficulté de la poésie à l’ironie, de la farce au tragique. Ses contes mettent en scène des rois, des reines réels ou légendaires; des animaux, des plantes, des créatures magiques (sirènes et fées) et même des objets. Parmi ses contes, les plus célèbres sont «le Vilain Petit Canard», «la Reine des neiges», «les Habits neufs de l’empereur», «les Cygnes sauvages» et «la Petite Sirène».

Il meurt à Copenhague le 4 août 1875. Ses histoires, traduites en plus de quatre-vingt langues, connaissent un succès durable et inspirent des écrivains, des metteurs en scène, des réalisateurs, des chorégraphes, des sculpteurs et des peintres.

 

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