Un roman à la construction subtile dans laquelle s’imbriquent plusieurs niveaux de narration, de fiction et de réalité. C’est aussi un texte acide, drôle, une critique aiguisée de notre époque. Un grand livre réaliste dans lequel l’imagination et l’inventivité joue un rôle majeur.
Serge Le Chenadec doit se rendre à l’évidence : ses proches ne peuvent plus le supporter. Sa femme le méprise, ses enfants le fuient ou, au mieux, l’ignorent. Peu à peu, il devient l’homme de trop dans sa propre vie, l’homme surnuméraire.
Clément, en apparence, va mieux. Il vient d’accepter un poste dans une maison d’édition, essentiellement pour faire plaisir à sa compagne. On lui propose un projet éditorial étrange : rendre les classiques conformes aux normes morales d’aujourd’hui. Il s’y plie, de mauvaise grâce.
Les deux hommes ne se connaissent pas et, en toute logique, n’aurait jamais dû se rencontrer. Pourtant, la fiction et la réalité vont s’entendre pour les mettre en contact, tisser entre eux ce lien unique que seuls les livres peuvent créer.
Et, fort heureusement, tout finira mal.