A l’origine du licenciement immédiat, quelques lignes sur facebook après les attentats de Paris, dans lesquelles le journaliste critique la politique d’asile allemande : « Je suppose que les attentats de Paris réorienteront totalement les débats à propos des frontières ouvertes et à propos du quart de million de jeunes hommes musulmans non enregistrés dans le pays », commentaire suivi d’un smiley souriant. Le smiley, changé par la suite, a provoqué l’ire de certains détracteurs dans le milieu de la presse allemande.
Matthias Matussek s’explique après son licenciement : « Ceux qui me connaissent, savent que c’était l’expression d’un désespoir sarcastique. Bien sûr que je suis triste, c’est une évidence pour toute personne qui n’est pas atteinte de débilité. Mais je suis également journaliste et en colère contre les terroristes. Et j’estime qu’il est très préoccupant que l’un d’entre eux se soit fait enregistrer en Grèce en octobre… »