L’uberisation touche désormais le monde de la restauration

Après le partage de voiture, de maison et l’échange de services, voici la restauration à domicile. Plusieurs sites internet proposent en effet de mettre en relation des particuliers passionnés de cuisine qui accueillent chez eux des inconnus le temps d’un repas. Carine organise par exemple 5 à 6 dîner par mois, où 12 convives maximum prennent place autour de sa table pour 60 euros le repas. Un concept dans le viseur des professionnels de la restauration, qui dénoncent une concurrence déloyale :

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5 Comments

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  • Marino , 18 septembre 2015 @ 9 h 58 min

    * Les restaurateurs dénoncent l'”uberisation” de leur profession

    La question de la fiscalité au coeur des débats

    “Ils représentent une obscure concurrence et détruisent l’emploi” a estimé, pour sa part, Hubert Jan, président d’Umih-Restauration, à propos de l’essor des dîners organisés et facturés chez l’habitant, dans le quotidien Le Parisien.

    Sans les nommer directement, les restaurateurs professionnels mettent en cause des sites Internet comme celui de Vizeat.

    Cette start-up française permet de réserver une table d’hôte chez un particulier et compte déjà plus d’un millier d’adhérents.

    Comme Airbnb ou Blablacar, son modèle économique est celui de l’intermédiation. Une commission est prélevée sur les réservations en ligne, aucun échange d’argent n’ayant lieu directement entre particuliers.

    Comme pour toutes ces plates-formes Internet de l’économie collaborative, la question de la fiscalité fait débat.

    Dans le cas de la restauration en mode “collaboratif”, le syndicat Synhorcat réclame “une déclaration systématique et obligatoire à l’administration ainsi qu’aux services fiscaux”. Il demande également le “respect des règles existantes, notamment l’obligation de disposer d’une licence pour pouvoir vendre de l’alcool”.

    “Nous vivons dans un monde de fous où les acteurs de l’économie traditionnelle de l’hôtellerie et de la restauration se voient imposer toujours plus de réglementations au nom de l’intérêt et de la protection du consommateur, alors que pendant ce temps les plateformes de l’économie collaborative nous concurrencent en s’affranchissant de la loi”, a encore souligné Didier Chenet, président du Synhorcat.

    Nous ne sommes plus là dans un modèle de participation aux frais, mais bien dans un commerce qui s’affranchit totalement des questions de santé publique et de toute fiscalité et réglementation”, souligne le syndicat,

  • Francois Desvignes , 18 septembre 2015 @ 13 h 17 min

    Celui à blâmer est celui qui est la cause de cette dérive : l’impôt.

    Plus le taux de prélèvement obligatiore augmentera plus les économies parallèles prospéreront.

    L’Etat qui vole (beaucoup) enfante le citoyen qui triche (moyennement)

    A Rome, ca a fini par provoquer la chute de l’empire : l’économie a fini par s’effondrer.

  • Marquais , 19 septembre 2015 @ 7 h 52 min

    Oui…l”impot, les taxes, les règles, les lois, la fonctionarisation de l’économie et de la vie de la Nation, les prélèvements, les contrôles, les règles, les enquêtes, les codes, les …les…les….
    Ce qui à l’origine était prévu pour vivre mieux a tellement grossi que ça étouffe le citoyen !
    Vivement que ce régime meurt de son obésité !

  • bingo , 19 septembre 2015 @ 15 h 49 min

    L’impôt, oui, mais aussi les 400 000 normes et règlements !

    60 euros le repas ! A ce prix-là, c’est un gastro que l’on s’offre !
    Et dire que tous ces clients chipotent pour un menu fait maison à 15/20 euros, avec toutes les règles d’hygiène, les procédures, les normes d’accessibilité handicapés, et j’en passe……

  • hectorgalb , 19 septembre 2015 @ 19 h 11 min

    J’en ai marre de ce pays où tout le monde pleurniche à reculons dès qu’une innovation pointe le bout de son nez. NON, la restauration n’a rien à craindre, c’est pas 50 repas qui vont les couler et OUI ils sont comme les taxis ils devraient aussi se bouger le c*l et en prendre de la graine et désigner les vraies responsables de leur situation, les kilomètres de normes sociales et sanitaires, plutôt que chouiner en exigeant que Maman ponde des interdictions.

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