A bord du Rainbow Warrior III, Greenpeace a mené une nouvelle opération le long des côtes du Cotentin, ce vendredi, au cœur d’une zone sensible comprenant notamment l’usine de retraitement des déchets nucléaires d’Orano, à la Hague, l’EPR de Flamanville (Manche), et proche de la fosse sous-marine des Casquets, où ont été déversés des déchets pendant des dizaines d’années. Munis de plusieurs banderoles, les activistes de l’ONG internationale ont dénoncé, entre autres, le « fiasco » de l’EPR et les rejets -légaux- pratiqués directement dans la mer par l’usine de la Hague.
Une « piqûre de rappel », selon Yannick Rousselet, chargé de mission à Greenpeace France et habitant de la région. Dans un communiqué, Orano rappelle de son côté qu’elle « dispose d’autorisations de rejets fixées par la réglementation française qui font l’objet d’un contrôle strict par les autorités » et que ces « rejets liquides n’ont pas d’impact sanitaire »