Le mot “hipster” apparaît dans les années 40 aux Etats-Unis pour qualifier les amateurs blancs de jazz. A l’origine synonyme d’anticonformisme, la signification du mot a fait une volte-face et hipster est devenu la marque d’un conformisme consumériste. En effet, le hipster contemporain se reconnaît moins à son appartenance à un quelconque mouvement contestataire qu’à son apparence et aux attributs dont il s’entoure.
Les hipsters soignent leur look, un mélange de mode rétro et de panoplie de bûcheron. La barbe est leur signe le plus caractéristique, parfois remplacée par une moustache à la Hercule Poirot, mais presque toujours associée à la combinaison chemise à carreaux/jean slim. Ils apprécient particulièrement les lunettes à grosse monture, tout droit sorties des années 60. Tout comme le pull à motifs de grand-mère. En guise de couvre-chef, le bonnet, de sortie en toute saison, est porté strictement au-dessus des oreilles. Le hipster de sexe féminin affectionne tout particulièrement les chemises boutonnées jusqu’au col et les pantalons, jupe ou short taille haute.