Derrière le déraillement du train en garde de Brétigny-sur-Orge, «les jeunes des cités» ?

Ce forum prétend apporter la preuve que “les jeunes des cités ont organisé le déraillement du train en garde de Brétigny” en vue de le piller. En effet, écrit un contributeur, “non seulement les six boulons (de l’éclisse d’aiguillage, ndlr) furent dévissés, mais encore les deux butées de protection vissées sur les traverses, qui en cas de dévissage des six boulons latéraux auraient retenu l’éclisse latéralement. Or le glissement latéral, ou translation de la pièce, aurait évité la projection de la pièce au milieu de l’aiguillage après la passage de la locomotive et des premiers wagons, et ce drame n’aurait pas eu lieu.” Pour lui, donc, “ça ne se fait pas tout seul, en aucun cas, et ces boulons furent donc bien dévissés volontairement pour provoquer l’accident en vue de faire un carnage et le pillage des voyageurs.” Des propos appuyés par un autre contributeur : “Je confirme par le témoignage de mon voisin retraité SNCF qui a été conducteur de locomotive et a réagi de la même façon (…). Il existe entre personnels de la SNCF, personnels roulants et personnels d’entretien des liens de confiance absolus et, dans les gares comme celle de Brétigny, les aiguillages sont vérifiés très régulièrement et les pièces qui présentent des défauts changées immédiatement. D’après mon voisin, il a fallu que les 4 ou 6 boulons soient dévissés ensemble pour que l’éclisse finisse par sauter après le passage de la locomotive et des premiers wagons. Donc, oui, l’hypothèse d’un sabotage criminel est tout à fait plausible.”

Lire aussi :
Victimes de Brétigny-sur-Orge dépouillées par des «jeunes» des cités : le sinistre des Transports minimise
> Victimes de Brétigny-sur-Orge dépouillées par des «jeunes» des cités : un rapport de la Direction centrale des compagnies républicaines de sécurité confirme le scandale

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206 Comments

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  • Boudu , 19 juillet 2013 @ 9 h 41 min

    Michel Chevalet ,
    confirme l’acte de malveillance :
    (vidéo)

    http://rutube.ru/video/3507c7123bfaa947155e278d31383da3/

  • chr , 19 juillet 2013 @ 9 h 43 min

    Faux et archi faux… Limite absurde… Il suffit de regarder des reportages ou film sur les résistants de la seconde guerre pour savoir comment faire ! Des faits similaires (déboulonnage de rail et d’éclisses) se sont produits sur la ligne A du RER, entre Nanterre Université et Nanterre Ville lors de manif étudiantes… Il y a une dizaine d’années… Personne n’en a parlé, aucun média… Mais aucun employé RATP ou SNCF en cause…

  • Paul-Emic , 19 juillet 2013 @ 10 h 05 min

    Quand on ne veut pas voir on ne voit rien.

    hors la malveillance, la seule hypothèse qui vaille c’est la négligence des équipes d’entretien des voies : une éclisse démontée et pas remontée. Je n’ai aucune compétence en la matière pour juger de la fiabilité de ces équipes, mais ça parait hautement douteux.

    Imaginer un seul instant que quatre écrous se dévissent quasi simultanément, que les 4 boulons sortent de leur logement, que l’éclisse tombée sur le ballast (10 kg quand même) s’envole au passage d’un train pour aller se loger dans l’aiguillage relève du fait merveilleux pour ne pas dire du miraculeux.

  • Skipp , 19 juillet 2013 @ 10 h 37 min

    La construction, la maintenance des voies est souvent sous-traitées à des entreprises les moins-disantes au niveau prix, donc au niveau qualité de travail confié à des ouvriers low-cost. Ceci explique peut-être cela.

  • Anne Lys , 19 juillet 2013 @ 11 h 05 min

    J’ai de plus en plus tendance à m’interroger sur les véritables causes de cet accident. L’absence des boulons, la présence prétendument fortuite d’une bande organisée de charognards, l’impunité dont ont joui les pilleurs d’un train de banlieue, tout fait penser à une attaque préméditée de ce train (ou de n’importe quel autre, ils ne devaient pas s’être renseignés sur les horaires qui peuvent d’ailleurs varier de quelques minutes) en vue de recommencer l’opération de pillage. Je m’interroge, évidemment je n’affirme pas en l’absence de preuves, preuves que nous n’aurons peut-être jamais si le pouvoir de gauche, fidèle à sa tradition de triche et de mensonge, les fait disparaître et interdit aux enquêteurs et à la justice d’y accéder, ou, s’ils les ont, de les utiliser (si elles existent, évidemment).

    J’y pense de plus en plus depuis que j’ai appris que, le jour même de l’accident de Brétigny,

    un autre convoi ferroviaire, appartenant à Areva, a déraillé (sans victimes) à la suite d’un sabotage avéré, mais dont on ne parle pas.

    Mais si le gouvernement actuel, comme il semble que c’est le cas, se comporte comme celui de M. Jospin lors de l’explosion d’AZF et a décidé, dès les premières minutes (et cela, bien qu’il soit possible, je le reconnais, dans un cas comme dans l’autre, que ces accidents ne soient, précisément, que des accidents) qu’il s’agissait d’un accident et de rien d’autre, aucune autre hypothèse ne devant être acceptée ni même faire l’objet d’une enquête, nous ne le saurons jamais.

    Évidemment, dans le cas d’AZF, il y avait un intérêt à ce qu’ils s’agisse d’un accident imputable à l’entreprise, pour que celle-ci – même innocente – soit obligée d’indemniser les victimes.

    Tout aussi évidemment, dans le cas de Brétigny, l’avantage est de ne pas contrarier les « chances pour la France », d’éviter un embrasement des banlieues à risque, embrasement qui pourrait se généraliser et que nos forces de police démoralisées (et d’ailleurs principalement employées à protéger nos politiques des poussettes et des tee-shirts de la Manif’pourtous et du Printemps français) et notre justice (qui ne voit dans les délinquants et les criminels que des victimes de la méchante société européenne – aux racines chrétiennes mais aussi grecques, romaines et juives – et dans les victimes que de vilains provocateurs) n’arriveront peut-être pas à maîtriser. On comprend que les politiques (responsables d’ailleurs de cet état de fait) aient une sainte frousse…

  • SUPERBE!!! , 19 juillet 2013 @ 11 h 23 min

    Non,tu n’as pas compris: ce n’est pas un probleme racial,c’est un probleme culturel et comportemental.

  • Anne Lys , 19 juillet 2013 @ 11 h 23 min

    J’avoue trouver très suspecte cette déclaration d’un témoin (sur des constatations datant de deux ans) parce que je vois mal comment un voyageur lambda aurait pu les faire ; seul un agent de la SNCF dûment mandaté aurait pu se déplacer ainsi le long des voies en en examinant tous les détails pour faire un tel constat.
    La SNCF (bien sûr, c’est son intérêt) affirme qu’au cours des deux dernières années il y a eu de nombreuses inspections suivies de réparation des défauts mineurs constatés.

    Quant à l’autre « accident » ferroviaire du 12 juillet, qui a, heureusement sans mort d’hommes, touché un convoi d’Areva, il s’agit presque incontestablement d’un sabotage… mais comme on n’en parle pas, personne dans le public ne songe à lier les deux événements.

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