Il y a ceux qui avouent de suite, ceux qui gardent le silence ou ceux qui mentent. Lors d’une audition, les enquêteurs font face à tous les profils de suspects. Comment font-ils pour les faire parler ? Avant l’arrivée des preuves ADN, l’aveu était essentiel pour faire condamner l’auteur d’un délit ou d’un crime. Pour y arriver, policiers et gendarmes utilisaient une méthode assez frontale basée sur le rapport de force. Pendant la garde à vue, ils mettaient la pression et posaient beaucoup de questions.
Depuis quelques années, les méthodes ont évolué. L’empathie est désormais au coeur des auditions. Les enquêteurs essayent davantage de cerner le suspect pour comprendre ce qu’il avait dans la tête avant, pendant et après l’événement. Ils le laissent davantage parler et tentent de créer un climat de confiance. Chez les gendarmes, cette méthode porte un nom : la méthode Progreai.