Kolwezi tombe le 13 mai. Les rebelles se livrent immédiatement aux premiers pillages et aux premiers massacres. Dès le lendemain, le général Mobutu appelle la communauté internationale à l’aide : les États-Unis ne veulent pas s’engager ; la Belgique hésite à le faire. Dans le même temps, l’ambassadeur de France, M. André Ross, et le chef de la mission française d’assistance militaire, le colonel Gras, informent Paris des événements et demandent à plusieurs reprises au gouvernement français d’intervenir pour arrêter les massacres. Parallèlement, inquiète pour sa sécurité, la communauté belge du Shaba fait de même auprès de la Belgique.