Le festival de Cannes et son tapis rouge sont le rendez-vous mondain de la politique du spectacle. Cette année, Daniel Cohn-Bendit a mis un nœud papillon pour présenter son film sur mai 68, et le passeur de clandestins Cédric Herrou, le sien : la Révolution mondialiste parade sans pudeur.
Agriculteur dans les Alpes et militant d’extrême gauche, Cédric Herrou profite de sa situation géographique pour introduire des immigrés clandestins en France, en jouissant de la clémence judiciaire. Dans une première affaire le procureur de Nice avait renoncé à poursuivre en considérant les « intentions humanitaires » du délinquant, puis Herrou n’a, malgré de graves récidives, reçu que des condamnations de principe. Il est clair que l’aide à l’invasion, moyen de la Révolution mondialiste, est encouragé par le système. Avec son bonnet, ses lunettes et ses phrases pleines de moralisme sentimental, Herrou est devenu une star de la subversion jusqu’aux Etats-Unis
Herrou, Cohn-Bendit : la parade des militants à Cannes
Cannes lui a déroulé son tapis rouge quand il est venu présenter le film que lui a consacré Michel Toesca, réalisateur engagé (à l’extrême gauche, cela va sans dire), Libre. Le film ne fera pas date dans l’histoire du cinéma mais a fait un petit buzz autour du « devoir d’accueil » que la société du spectacle prétend imposer aux Français.
Dans un genre analogue, Daniel Cohn Bendit est venu parader tout sourire avec un délicieux noeud pap’, c’est tout juste s’il n’avait pas passé l’habit. Plus bourgeois que l’ex-Dany le rouge, tu meurs. L’homme qui fut trotskyste et chanta la révolution sexuelle par la pédophilie se veut aujourd’hui rassurant pour la bourse et les loges, libéral-libertaire, partisan de l’Europe ouverte au monde, du libre-échange intégral, de l’immigration massive et sans contrôle, et tout cela se résume aujourd’hui par un choix simple et net, il a soutenu Emmanuel Macron lors de la dernière élection présidentielle.
Avec Macron, la Révolution mondialiste en marche à Cannes
C’est d’ailleurs de cela autant que de mai 68 qu’il est question dans La Traversée, le film qu’il présente à Cannes, réalisé en collaboration avec Romain Goupil. Goupil est lui aussi un ancien trotskiste, affilié à la Ligue communiste dont il dirigeait les troupes de choc dans les échauffourées d’une violence inouïe qui firent 76 blessés chez les policiers le 21 juin 1976. Un homme qui de son propre aveu a failli choisir la Révolution armée. Il est aujourd’hui comme Cohn-Bendit partisan de l’Europe sans frontière, de l’immigration sauvage, du libre-échange à donf, de la guerre en Irak, libéral libertaire. Ce néocon sexagénaire est un ancien crétin revendiqué, et un mondialiste bon teint. Lui aussi a voté Macron. L’une des scènes phares du film est le moment où les trois hommes se retrouvent dans un café de Francfort, les deux activistes gauchistes et le président, pour donner le spectacle d’une conversation sur « les migrants ». C’est-à-dire pour promouvoir la Révolution mondialiste par l’invasion organisée. Avec Macron, Goupil, Cohn-Bendit et Herrou, la Révolution est en marche à Cannes.