Quelques jours après l’arrivée d’Emmanuel Macron aux commandes de l’Etat, l’annonce du départ de David Pujadas apparaît comme une décision… politique. Même si Delphine Ernotte s’en défend, sa proximité avec le nouveau président de la République ne serait pas étrangère à cette éviction. En effet, le 3 mai dernier, le président de France Télévisions s’était empressé d’embrasser Brigitte Macron lors de son arrivée sur le plateau du débat d’entre deux tours.
Delphine Ernotte a de son côté réagi en déclarant qu’il s’agissait de sa décision et qu’elle n’avait pas à l’expliquer. Cependant, l’explication semble toute trouvée. En effet, lors de son arrivée à la tête du groupe du service public, il y a 2 ans, Delphine Ernotte a été très claire : plus de modernité, plus de femmes et moins de blancs de plus de 50 ans.
Une promesse tenue avec le renvoi notamment de Julien Lepers, animateur vedette de Question Pour un Champion, qui n’a pas hésité à parler d’une véritable discrimination.
Les propos de Delphine Ernotte sont d’autant plus problématiques du fait qu’il s’agisse du service public. Par ce statut, l’Etat est actionnaire de France Télévisions. La politique discriminatoire menée par Delphine Ernotte est donc financée par… le contribuable.
Mais cette éviction devrait plaire à Emmanuel Macron. En effet, David Pujadas sera remplacé par Anne-Sophie Lapix dont le mari, Arthur Sadoun, est président de Publicis France, présent au CAC 40. Une véritable petite tambouille entre amis.
TV Libertés