Léducationnationale a vraiman réusssssi!!!

Après une période de baisse entre 2010 et 2013, notamment chez les garçons, la part des jeunes en grande difficulté de lecture a augmenté légèrement en 2015, et ce quel que soit le sexe, selon une étude de la direction des études statistiques du ministère de l’Éducation. Selon les évaluations effectuées à l’occasion de la Journée Défense et Citoyenneté (JDC) qui concernait, en 2015, plus de 770 000 jeunes âgés de 16 à 25 ans, 9,9 % d’entre eux ont de «très faibles capacités de lecture» voire sont en situation d’illettrisme. Ils étaient 9,6% en 2014. Tous se caractérisent «par un déficit important de vocabulaire». L’étude fait en outre part d’une augmentation des «lecteurs médiocres». Ils sont 9,4% en 2015 contre 8,6% en 2014. Ces jeunes sont obligés de compenser leurs lacunes de vocabulaire pour parvenir à une «compréhension minimale» des textes.
Depuis sept ans, les jeunes qui participent à cette journée citoyenne sont soumis à un test de lecture. Ils répondent à quatre séries de questions par le biais d’un boîtier électronique. L’épreuve d’automaticité de lecture demande aux jeunes de juger le plus rapidement possible de l’homophonie entre un mot et un mot inventé. La vitesse de réponse est le critère principal. Pour l’épreuve de connaissances lexicales, une liste qui mélange des vrais mots et des faux mots, créés pour les besoins de l’évaluation, est proposée. L’indicateur est le nombre de vrais mots reconnus. On demande également aux jeunes de prélever des informations dans un programme de cinéma. Il s’agit de cerner de quelle manière les jeunes sont en mesure de comprendre un texte relativement court.
On compte 80,7% de lecteurs efficaces en 2015 contre 81,8% en 2014 parmi les jeunes appelés de 16 à 25 ans
Sans surprise, les difficultés de lecture sont en grande partie liées au niveau d’études: 42,7 % de ceux qui n’ont pas dépassé le collège sont en difficulté contre 3,7 % pour ceux qui ont suivi des études générales ou technologiques au lycée. Plus d’un quart des jeunes évoquant un niveau CAP ou BEP présentent également des difficultés. Comme les années précédentes, la fréquence des difficultés de lecture est, en France métropolitaine, plus prononcée dans des départements du Nord ou entourant l’Île-de-France. En région parisienne, la part des jeunes en difficulté varie de 4,6 % à Paris, à 11,5 % en Seine-Saint-Denis. Concernant l’outre-mer, les pourcentages sont nettement plus élevés: autour de 30 % pour la Guadeloupe, la Martinique et La Réunion, 48 % en Guyane et 75 % à Mayotte.(…)

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