Une journaliste trentenaire a assuré à The Times que le directeur du FMI lui avait dit sans équivoque qu’elle devrait coucher avec lui pour avoir une interview. Un nouveau coup dur alors que la femme de chambre du Sofitel nie catégoriquement toute relation sexuelle consentie.
Après l’affaire du viol au Sofitel et l’affaire Tristane Banon, pour laquelle la victime ne devrait plus tarder à porter plainte, le bourreau des cœurs devra également répondre de cette nouvelle affaire de harcèlement. Tout aurait commencé après une conférence presse à laquelle participait la journaliste qui refuse de divulguer son identité et de dire pour quel(s) média(s) elle travaille :
“Il a eu mon numéro par l’ambassade ou l’Institut Français et a commencé à m’appeler, en me disant que si je sortais avec lui, je pourrais avoir un entretien personnel. Il voulait venir à mon travail; j’ai dit non. Il en était presque à me supplier et j’ai raccroché le téléphone.”
D’après le Times, DSK est revenu à la charge deux ans après, alors que la journaliste attendait un enfant. “Il m’a dit que je pouvais avoir un entretien avec lui, mais qu’il fallait l’accompagner en week-end à Paris ou autre part”, avance-t-elle. “Il était très insistant. Il me faisait comprendre de façon quasiment explicite que je devais coucher avec lui pour obtenir un entretien.”
Un témoignage de plus à la charge du patron du FMI, officiellement toujours patron de l’institution.
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