Les récents soutiens de Gilles Bourdouleix (député-maire de Cholet, président du Centre national des indépendants et paysans) ou de Bruno Larebière (ancien rédacteur en chef de l’hebdomadaire Minute) n’auront rien changé pour Nicolas Sarkozy, son adversaire multiplie les prises : l’ancienne secrétaire d’État chargée de la Politique de la Ville Fadela Amara, Claude Chirac et son ex-compagnon, l’ex-judoka Thierry Rey, l’ex-haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté et à la Jeunesse Martin Hirsch, l’ancien secrétaire général de l’Elysée Frédéric Salat-Baroux, l’ex-plume de Jacques Chirac Jean-Luc Barré, la présidente de Cap21 et ancienne ministre de l’Environnement Corinne Lepage, l’ex-ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon, l’ex-ministre de l’Outre-mer Brigitte Girardin, l’ex-ministre délégué à la Promotion de l’égalité des chances Azouz Begag… Au point d’agacer Jean-Pierre Raffarin qui s’interroge sur Twitter : “L’éthique gouvernementale ne devrait-elle pas imposer un devoir de fidélité, ou de réserve, vis-à-vis du Président sous lequel on a servi ?” Bon débarras, ces individus n’avaient rien à faire à droite, jugeront certains de nos lecteurs. Certes, mais qu’y faisaient-ils jusqu’alors ? La droite et la gauche sont-elles à ce point semblables qu’on passe de l’une à l’autre, au gré des élections ou des sondages ? Finalement, François Bayrou a raison quand il s’en prend à tous ces professionnels de la politique sans la moindre conviction : “On ne peut pas bâtir l’avenir d’un pays avec des gens qui sont un moment ici et un moment là”…
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