Attentats de San Bernardino : Apple refuse de coopérer avec la justice américaine au nom de la défense des libertés individuelles

Don’t Tread On Me. Une juge en charge de l’enquête dans la tuerie de San Bernardino a exigé du groupe Apple qu’il aide la justice a accéder au contenu du téléphone portable d’un des auteurs de l’attentat qui avait coûté la vie à 14 personnes le 2 décembre dernier en Californie. La firme américaine a opposé une fin de non-recevoir et s’en explique auprès du grand public :

Related Articles

4 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • HuGo , 18 février 2016 @ 13 h 31 min

    C’est vrai Apple défend plus que d autres le droit à l’inviolabilité du courrier…cela aussi sous les pires dictature….paw negatif, meme si cela peut entraver des enquête

  • Cassandre , 18 février 2016 @ 21 h 30 min

    Qu’Apple défende “nos droits individuels”, c’est une très bonne chose.
    Mais lorsque c’est la JUSTICE du pays qui le lui demande (“demande” est un euphémisme. C’est une requête, un ordre, tout ce qu’on veut: exécutoire) pour qui se prennent-ils à refuser de répondre?

    Bon, OK, dans l’absolu, tout citoyen peut refuse d’obéir à la justice. La requête part alors à l’échelon supérieur de la Justice. Jusqu’à la Cour Suprême.
    Soit. Ca prendra du temps.
    Concernant du terrorisme, c’est une attitude curieuse, quand même: le temps est crucial, pour la validité des données cachées.
    Quel est le signal donné par Apple, là, aux terroristes?

    On espère simplement qu’Apple et son patron respectent toujours les lois de manière aussi “scrupuleuse”!

  • Trouf , 19 février 2016 @ 8 h 58 min

    Je crois que si Apple donnait une clé pour décrypter cet iPhone au FBI ou à la NSA, cela permettrait à ces gentils organismes US de décrypter tous les iPhones.

    Cela fait déjà un certain temps que la NSA et le FBI harcèlent les médias américains et Apple pour retrouver leur liberté d’espionner tout le monde et sans autorisation judiciaire. Dans cette recherche frénétique du renseignement, il n’y a plus d’alliés et plus d’amis.

    Aujourd’hui ils essaient de manipuler les Français via nos médias en affirmant que sans ce cryptage les attentats de novembre 2015 auraient été évités. Qui pourrait croire cela? Est-ce un coup de pouce pour dédouaner leurs collègues français qui ont été défaillants? Est-ce le début d’une campagne pour que Big Brother puisse nous surveiller en toute liberté ? Et notre liberté, notre vie privée? Elles ont été déjà vendues aux réseaux sociaux, aux publicitaires et aux administrations fiscales… La sacro-sainte “transparence” n’est-elle pas le levier qui soulèvera nos dernières réticences? Qui saura s’opposer à cette société qu’on voit s’organiser autour de nous sans notre consentement? La suite au prochain épisode.

  • Voyageur , 19 février 2016 @ 18 h 03 min

    Je n’en crois pas un mot ! D’ailleurs, depuis l’affaire Snowden qui peut croire quoi que ce soit venant du directeur de la NSA ? Personne ne me fera croire que la NSA ne peut pas cracker le cryptage des I-Phones. Ils ont les ordinateurs les plus puissants et les plus rapides du monde, des ordinateurs qui ne sont vendus qu’aux U.S.A. aux agence gouvernementales parce qu’ils ne sont pas dans le circuit commercial. Et on voudrait nous faire croire qu’ils sont incapables de parvenir à casser un algorythme, fusse-t-il celui d’un I-Phone ?

    Non, ce que je crois c’est que aussi bien la NSA que Apple veulent se dédouaner mutuellement, au besoin en se faisant la courte-échelle. La NSA ne veut pas que l’on croit qu’elle a réussie à casser le cryptage, quant à Apple il saute sur l’occasion pour se faire une réputation de chevalier blanc défenseur de la démocratie et de la constitution américaine.

    La meilleure ruse du diable c’est de vous persuader qu’il n’existe pas !

Comments are closed.