C’est le ministre des Affaires étrangères du Luxembourg qui a utilisé ce qualificatif à propos du “plan B” annoncé lundi par les pays du groupe de Visegrád (Pologne, Tchéquie, Slovaquie et Hongrie) réunis à Prague avec des représentants de la Bulgarie et de la Macédoine. Ce plan B prévoit, si l’afflux d’immigrants en Grèce depuis la Turquie ne faiblit pas rapidement, de fermer complètement les frontières de la Macédoine et de la Bulgarie avec la Grèce et la Turquie avec l’aide de renforts des pays du groupe de Visegrád. Pour le minuscule Luxembourg, le groupe de Visegrád est ainsi devenu “une association d’apostats”. L’Allemande Angela Merkel, qualifiant la crise migratoire actuelle de “rendez-vous avec la mondialisation”, a quant à elle menacé les nations d’Europe centrale et des Balkans de conséquences si elles mettent leur plan en oeuvre. Mais l’Allemagne est aujourd’hui bien isolée : son ex-meilleur allié immigrationniste, l’Autriche, a annoncé cette semaine qu’elle instaurait une limite de 80 demandes d’asile par jour.
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