18 février 1814 : Victoire française de Montereau

Après avoir mis à mal la ville de Montereau (actuelle Seine-et-Marne, au confluent de la Seine et de l’Yonne), les 18 000 Austro-wurtembergeois du Prince Frédéric Ier von Wurtemberg s’apprêtent à marcher sur Paris.

Mais Napoléon est là et les attend. Il compte bien reprendre le plateau de Surville. Il avait ordonné au Général Pierre-Claude Pajol – l’un de ses meilleurs hussards – d’arriver depuis Melun avec sa Division de Réserve. Pajol, qui attendait pourtant le soutien de Victor, attaque seul les colonnes autrichiennes et wurtembergeoises à la tête de ses jeunes cavaliers. S’ensuit alors un violent combat dans lequel les cavaliers français ne cèdent pas mais subissent de lourdes pertes.

Général Pierre Claude Pajol (1772-1844)

Heureusement, l’arrivée en trombe des fantassins et cavaliers des généraux Girard et Bertrand permet à Pajol de former la Brigade Delort afin de dégager la route de Montereau. Delort charge et culbute violemment l’ennemi sous un feu d’enfer.

5000 autrichiens tombent alors aux mains des Français pendant que le reste s’enfuit.
Le soir, Napoléon embrasse Pajol, l’élève au grade de Grand-Officier de la Légion d’Honneur et lui déclare : « Si tous les généraux m’avaient servi comme vous, l’ennemi ne serait pas en France ».

> Eudes Turanel anime le blog France, Histoire, Espérance.

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12 Comments

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  • 0 / 10
  • passim , 19 février 2013 @ 14 h 59 min

    Chut !

  • degabesatataouine , 19 février 2013 @ 19 h 24 min

    « A la santé de nos femmes, de nos chevaux et de ceux qui les montent ! »
    Quel raffinement.

    Goupille,n’insultez pas Dieu en occultant la suite : “Et par St Georges :Vive la Cavalerie !” ce qui témoigne ,sinon de son patronage direct, du moins de celui d’ un de ses lieutenants et pas des moindres.

    Dans la même veine de la France quand elle était forte le : “Souvent femme varie,bien fol est qui s’y fie” ou de ce bon La Fontaine qui d un ton badin pour ne pas dire approbateur nous signalait en plein âge d’or de la suprémacie civilisationnelle française que Perrette : ”
    “Sa fortune ainsi répandue,
    Va s’excuser à son mari,
    En grand danger d’être battue ”

    Pleurons aussi sur l’ancien code civil :
    article 213 : « le mari doit protection à sa femme, la femme doit obéissance à son mari ».
    article 214 : « la femme est obligée d’habiter avec le mari, et de le suivre par-tout où il juge à propos de le résider
    article 230 l : « La femme pourra demander le divorce pour cause d’adultère de son mari, lorsqu’il aura tenu sa concubine dans la maison commune »

    Rappelons aussi “le bon père de famille”, “la”puissance paternelle” et pour sotir du droit mais rester dans la tradition, l’ enseignement séparé pour garçons et pour filles et l’interdiction à icelles de certaines écoles ou activités ,pas de boxe féminine notamment, et dans la tradition religieuse,l’interdit alimentaire du vendredi et du Carême,les bonnes soeurs dont un petit ovale du visage restait découvert et qui “prenaient le voile”, les voilettes des femmes élégantes qui ne seraient jamais entrées, élégantes ou non, dans une église tête ou bras nus,les moines barbus des ordres mendiants dans leur robe de bure et leurs sandales , les flagellants de procession,sans oublier l’usage du chapelet.

    Se pourrait-il finalement que l’Islamophobie est pour raison ces souvenirs gênants que l’Islam tel “l’oeil dans la tombe qui regardait Cain”, présente à un peuple de gonzesses et de “maman bobos” ,ne pouvant affronter la moindre contrariété dans la vie sans son tube de neuroleptiques à la main et sa cellule de soutien psychologique à côté, terrorisé par ses femmes et ses enfants et attiré par la Gay Pride et le “mariage pour tous” ?

    Et n’est ce pas nos moeurs pas si anciennes qui permirent aux pieds noirs,les vrais de vrais,les colons du bled en immense majorité de souche française ,de vivre en paix cent trente ans avec les musulmans car, ni en Kabylie en 71, ni à Sétif en 45 ,ni durant les “évènements”, la religion ne fut un facteur à prendre en compte ?

  • Goupille , 19 février 2013 @ 22 h 12 min

    @ Romain je ne sais quoi, sors de ce corps…
    Over.

  • Gomez Aguilar , 19 février 2013 @ 23 h 53 min

    De Gabès à Tatatouine (pourquoi s’arrêter là? J’eusse poussé jusqu’à Remada) :
    Antisémite, moi? Certes non. Et c’est effectivement tout à l’honneur de James de Rothschild d’avoir contribué financièrement au retour des Bourbons, même si son rôle fut assez anecdotique…
    Sa femme la baronne Betty de Rothschild fut une fidèle amie de la reine Marie-Amélie et sous le Second Empire refusa obstinément de mettre les pieds aux Tuileries par fidélité à la maison d’Orléans (“Betty, antirévolutionnaire, antidémocrate, antirépublicaine, était nostalgique de l’Ancien Régime et détestait Napoléon III” rapporte P. Assouline) et cela bien qu’au demeurant c’est au bras du baron James que la future impératrice Eugénie fit sa première apparition à l’Élysée pour y être présentée au Prince-Président qui devait en être ébloui au point de lui offrir une couronne quelques temps plus tard.
    Du reste c’est aussi la maison Rothschild (en la personne du frère de James, le baron Charles) qui en 1850 patronna l’emprunt pontifical de 50 millions de francs que le Bienheureux Pie IX avait sollicité après son retour à Rome, d’où l’avait chassé l’éphémère République en 1848. Le Vatican conserva par tradition un compte à la Banque Rothschild de Paris jusqu’après Pie XII (le baron Guy se souvient dans ses mémoires que c’est à la correspondance avec le Pape que la maison de la rue Lafitte réservait son plus beau papier à lettres).
    Enfin bref…

    Quant à xanpur, quand les “armées étrangères” ramènent à la France son roi légitime, eh bien oui, c’est une victoire. Ce n’est pas difficile à comprendre il me semble?

  • degabesatataouine , 20 février 2013 @ 12 h 31 min

    “Antisémite, moi? Certes non.”

    Promis je ne tenterai plus l’ironie à nouveau.
    Ceci dit votre contribution m’a beaucoup instruit.
    Ainsi donc cette banque bienfaitrice avait déjà “patronné” l”emprunt pontifical, ( pardon pour avoir sous estimé votre sens de l’humour. C’est de là je crois que vient l’expression “dame patronesse” ), dont j’imagine que les commisions encaissées,en pourcentage, ne le cédaient en rien à celles prélevées lors du “patronage ” de l’emprunt de 5 milliards or exigé par Bismark après notre défaite.

    Du coup me revient en mémoire le propos de ce député socialiste en 81 voulant nationaliser cette banque qui,disait-il ,” avait fait sa fortune sur les malheurs de la France”
    Typique d’un socialiste rongé par la jalousie..

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