Après avoir mis à mal la ville de Montereau (actuelle Seine-et-Marne, au confluent de la Seine et de l’Yonne), les 18 000 Austro-wurtembergeois du Prince Frédéric Ier von Wurtemberg s’apprêtent à marcher sur Paris.
Mais Napoléon est là et les attend. Il compte bien reprendre le plateau de Surville. Il avait ordonné au Général Pierre-Claude Pajol – l’un de ses meilleurs hussards – d’arriver depuis Melun avec sa Division de Réserve. Pajol, qui attendait pourtant le soutien de Victor, attaque seul les colonnes autrichiennes et wurtembergeoises à la tête de ses jeunes cavaliers. S’ensuit alors un violent combat dans lequel les cavaliers français ne cèdent pas mais subissent de lourdes pertes.
Général Pierre Claude Pajol (1772-1844)Heureusement, l’arrivée en trombe des fantassins et cavaliers des généraux Girard et Bertrand permet à Pajol de former la Brigade Delort afin de dégager la route de Montereau. Delort charge et culbute violemment l’ennemi sous un feu d’enfer.
5000 autrichiens tombent alors aux mains des Français pendant que le reste s’enfuit.
Le soir, Napoléon embrasse Pajol, l’élève au grade de Grand-Officier de la Légion d’Honneur et lui déclare : « Si tous les généraux m’avaient servi comme vous, l’ennemi ne serait pas en France ».
> Eudes Turanel anime le blog France, Histoire, Espérance.
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