Patrick Strzoda, c’est un vieux de la vieille. Cet énarque a eu les plus hauts postes. Né en 1952, il pourrait être à la retraite depuis octobre 2018. En fidèle chien de garde, il dirige toujours le cabinet du salarié Manu et c’est ainsi qu’il vient de se retrouver à nouveau devant la Commission d’enquête du Sénat dans l’affaire dite Benalla. Comme Le Drian et Casataner, il nous a servi pléthore de bobards pour protéger Macron.
Strozda, il a du métier et de la bouteille! Et l’on se demande pourquoi, alors que les sénateurs ne lui demandaient pas le détail de son réveillon du 31 décembre, il a raconté avoir regardé Colombo en buvant un verre de Dalmore 62, whisky à 150 000 euros la bouteille! En ces temps, c’est pour le moins maladroit, ça n’aura pas épaté ces autres sangsues de la république que sont les sénateurs. Quant à “ceux qui ne sont rien”, cette France du bas, armée de Gilets jaune, elle ne doit pas connaître le Dalmore 62, pas même de nom.
Donc Strozda a bien baladé la Commission, laquelle s’est à la sortie montrée très sceptique quant à ses explications spécieuses et celles des deux autres sbires du salarié Manu.
Et voilà que l’on apprend que Benalla est en garde à vue… puis mis en examen…
Sachant qu’il devait être entendu lundi par le Sénat, c’est une habile manoeuvre que de le mettre au plus vite en examen pour sa collection de passeports,afin qu’il ne puisse plus s’exprimer.
Ils pourront ainsi bavarder du téléphone crypté et du faux et usage de faux qui vient de surgir…
Que Macron soit frappadingue, nous le savons que trop, qu’il ait entretenu et conservé avec Benalla des liens étranges, nous nous en doutions.
L’audition au sénat, qui se voulait un enfumage de plus, fut au contraire un éclairage a giorno, duquel il ressort que Manu préfère laisser croire que les systèmes informatiques de l’Intérieur, des Affaires étrangères sont défaillants, que les plus hauts responsables travaillant avec lui sont de gros irresponsables étourdis, ne réagissant jamais en temps et heure, que Le Drian, comme Collomb précédemment, ne sait rien ou à peu près… Deux séniles!
Chacun se faisant passer pour sous informé jusqu’au ridicule.
Il faut que les enjeux soient majeurs pour opposer une telle défense.
Jusqu’à ce que Le Monde sorte l’affaire, l’Elysée a (sur)protégé Benalla et il est fort à parier qu’on lui a laissé ses passeports et le téléphone, pour circuler et communiquer. Quant au courrier portant une signature non manuscrite, seulement dactylographiée, pour demander un simple passeport de service, il y a tout lieu de penser que cette lettre a été tapée avant hier et non fin mai par Benalla. Et le coffre qui s’est volatilisé à point nommé et dont nul ne parle?
A force d’enfumages diversifiés, le salarié Manu était déjà bien discrédité. Avec cet énième épisode Benalla, il prouve à nouveau combien il nous prend pour des imbéciles, montre de grandes faiblesses, parachevant son discrédit.
Le Grand débat va finir en grande débâcle!
Manu, faudrait arrêter de déconner!
Mitrophane Crapoussin
