Entre 200 et 300 migrants se sont rassemblés devant la Comédie-Française au cœur de Paris, à quelques pas du Conseil constitutionnel, vers 21 heures ce dimanche soir.
Ces derniers avaient l’intention de pénétrer dans ce théâtre historique, pour interpeller son administrateur, Éric Ruf, afin qu’il obtienne un rendez-vous avec le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, pour discuter de leurs régularisations.
Plusieurs équipages de police sont arrivés sur place, notamment ceux de l’arrondissement, mais également ceux de la Compagnie de sécurisation et d’intervention (CSI 75), ainsi que plusieurs brigades anti-criminalités (BAC). Des gendarmes mobiles ont également été dépêchés sur place selon nos informations.
C’est d’abord un petit groupe de migrants qui s’est présenté devant la Comédie-Française, rejoint rapidement par des centaines d’autres demandeurs d’asile ou sans-papiers, majoritairement originaire d’Afrique subsaharienne.
Ces derniers ont tenté de forcer plusieurs fois l’entrée de la célèbre institution, où était jouée Lucrèce Borgia de Victor Hugo, dont ils voulaient interrompre la représentation selon des sources policières.
Les forces de l’ordre ont été contraints de faire usage de moyens lacrymogènes pour faire reculer le groupe composé d’environ 300 migrants.
Une action menée à l’initiative du collectif d’aide aux migrants « La Chapelle debout » et du collectif « sans-papiers 75 ».