Alors que le mouvement de protestation dure depuis juin 2019, certains manifestants de Hongkong se tournent vers des systèmes de soins alternatifs pour se soigner, et échapper à la surveillance policière jugée pro-Pékin. D’abord pris en charge par des soigneurs bénévoles qui accompagnent la plupart des manifestations, certaines personnes se rendent ensuite dans des cliniques clandestines tenues par des praticiens.
Ces derniers évoquent les douleurs et la fatigue provoquées par les affrontements avec les forces de l’ordre mais également de nombreux cas d’intoxication au gaz lacrymogène. Et si des manifestants évitent les hôpitaux publics et les cliniques privées, c’est par crainte de s’y faire arrêter. Plusieurs médecins et infirmières dénoncent d’ailleurs les délations ou les arrestations d’opposants au sein même de centres de soins.