Une fois de plus, une fois encore, Emmanuel Macron promet des millions d’euros et une politique d’emploi et d’aide pour les « quartiers ».
Entendez, pour les « malheureux chômeurs et jeunes des banlieues issus de la diversité ». Vous avez compris que ce pouvoir, comme le précédent, n’a d’yeux non pas pour Chimène, mais bien pour ces enfants issus d’une immigration plus ou moins éloignée dans le temps. Encore quelques millions d’euros qui s’ajouteront aux milliards que, depuis quarante ans, la France généreuse a distribué à ces quartiers qui sont en fait des ghettos où police, pompiers, médecins n’ont plus accès.
Macron, bien entendu, n’est pas le seul responsable. Depuis de Gaulle, avec l’abandon de l’Algérie, mais surtout depuis Giscard et Chirac, qui ont favorisé le regroupement familial, les banlieues ont largement étendu leurs tentacules dans le secret d’une immigration qui, silencieusement, a grignoté ce que d’aucuns appellent désormais « les territoires perdus de la République ».
Nul ne sait comment la France va pouvoir se refranciser. Ni qui de nos actuels ou futurs gouvernants osera lancer cette croisade intérieure. Nos propres enfants et petits-enfants vivent dans l’absolue insouciance de leur confort présent sans imaginer ce que sera demain. Tout est fait, dans nos écoles, universités et médias, pour ne pas les alerter. Ne pas leur dire la vérité. Si la croisade que souhaitent mener des généraux comme Martinez, Piquemal, Dubois, des hommes politiques comme Philippe de Villiers, Dupont-Aignan, Robert Ménard et bien d’autres ne reste qu’un rêve, les générations qui nous succèdent et nous succéderont se réveilleront dans le cauchemar.
Alors, pour paraître généreux envers ceux qui vivent dans les ghettos de la République, on a tout bonnement inventé le vocable « diversité ». La mosaïque de races qui n’existent pas est en place, il faut l’encourager, la financer. Face aux Français dits de souche, on oppose la diversité. La diversité culturelle, physique, religieuse, ethnique.
Mardi soir, j’entendais sur France Info le responsable de l’association Mosaïque se lamenter sur l’abandon des banlieues et l’espoir que le nouveau Président se penche enfin sur la diversité qui peut aider la France à s’en sortir. Je résume la pensée de ce monsieur dont j’aimerais bien connaître le montant des subventions qu’il reçoit !