Gilles-William Goldnadel (avocat) : « Je voudrais, à travers l’exemple de Thierry Marchal-Beck (ex-président des Jeunes Socialiste accusé d’agression sexuelle par plusieurs femmes) traiter du syndrome du tartufe, ou le syndrome du fayot. L’Affaire Weinstein, c’est pendant des années le “Camp du Bien”. Hollywood savait sur Weinstein mais n’a pas parlé. L’Affaire Baupin, c’est un type qui se déguisait même en femme pour prétendre “défendre les femmes”, il mettait du rouge à lèvres, il avait un discours pour défendre les femmes. Les “braves Verts écolos politiques”, il n’y avait pas plus féministes qu’eux ! Ils savaient pendant des années, ils se sont tus complètement. Lui, là, Thierry Marchal-Beck, y’a 8 femmes qui se plaignent, on va parler de comportement inapproprié, le type en question est allé à un congrès du Parti Socialiste il y a quelques années, vous ne pouvez pas imaginer le discours qu’il a fait contre les violences et contre les agressions faites aux femmes ! Je veux dire par là que je suis extrêmement méfiant lorsque les gens ont un discours très gentil à la bouche, je suis encore plus méfiant. Je ne serais pas étonné que, comme pour les écolos gauchistes, que le Parti Socialiste ait gentiment fermé les yeux, rien ne m’étonnerait moins. Et là, je m’aperçois qu’à travers l’Affaire Weinstein, c’est surtout l’extrême gauche féministe qui essaie de reprendre la main. Ils se sont tellement ridiculisés sur le terrain de l’antiracisme qu’ils essaient de se refaire la cerise sur le terrain du féminisme. Ils me paraissent assez mal placés pour donner des leçons. »
Source : Numéro 23, jeudi 16 novembre 2017, 10h48
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