Jean-Claude Brialy est né le 30 mars 1933 à Aumale en Algérie. Dès son bac en poche, il se tourne vers le théâtre et entre au Conservatoire de Strasbourg. Pendant son service militaire, il tourne un court métrage intitulé “Chiffonard et Bon Aloi”. Il arrive à Paris en 1954 où il est accueilli par la bande des Cahiers du Cinéma. Il tourne alors dans des cours métrages (“Le Coup du Berger” en 1956) et enchaîne les petits rôles (“L’Ami de Famille” en 1957, “Ascenseur pour l’Echafaud” en 1957). Claude Chabrol le révèle au public en 1958 avec “Le Beau Serge” et “Les Cousins”.
Il est dirigé par les plus grands noms du cinéma : Godard, Rohmer, Buñuel ou encore Truffaut. Dans les années 1970 et 1980, il réalise ses premiers films (“Eglantine” en 1971, “Les Malheurs de Sophie” en en 1981, “Un Bon Petit Diable” en 1983) et prend ses fonctions de directeur du théâtre des Bouffes-Parisiens. Habitué aux rôles de dandy humoriste, Jean-Claude Brialy montre néanmoins son efficacité dans des registres plus noirs, notamment dans “Mortelle Randonnée” en 1982, “Le Juge et l’Assassin” en 1977 et enfin “Les Innocents” qui lui vaut le César du meilleur second rôle en 1987. Dans les années 1990, il excelle dans les films historiques (“La Reine Margot” en 1993, “Beaumarchais” en 1995) mais apparaît également à la télévision. On le voit dans les années 2000 dans des comédies légères (“C’est le Bouquet !” en 2001 et “People” en 2004).