Le ministre des Affaires étrangères bulgare l’a annoncé : son pays rejoint après la Pologne et la Bavière le camp du non à l’accueil des immigrants clandestins en Europe. Un camp qui regroupait déjà depuis les discussions au Conseil européen en septembre la Hongrie, la Tchéquie, la Slovaquie et la Roumanie. Pour le ministre Daniel Mitov parler de quotas et de répartition des migrants dans la situation actuelle, après les attentats de Paris, est totalement absurde.
« L’Europe devrait s’occuper de la protection de ses frontières extérieures et du renvoi des migrants. Les solutions sont à chercher aux racines du problème. Une opération terrestre contre l’État islamique en Syrie et en Irak paraît inévitable, mais il faut pour cela former une large coalition internationale avec la participation de tous les États de la région et se mettre d’accord sur les objectifs. »
« Aujourd’hui, qu’une personne obtienne ou non le statut de réfugié, elle reste. Cela ne peut plus durer. », a ajouté le ministre en insistant sur la nécessité de renvoyer chez eux les immigrants économiques.
Source : le site d’information polonais wPolityce
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