N’EST PAS JOURNALISTE D’INVESTIGATION QUI VEUT. ALEXIS ORSINI, AUTO-PROCLAMÉ CHASSEUR DE FAKE NEWS D’EXTRÊME-DROITE™ CHEZ 20 MINUTES, EN A FAIT LES FRAIS. IL A PUBLIÉ UN LONG ARTICLE POUR EXPLIQUER QU’ALEXANDRE BENALLA N’AVAIT PAS FAIT FRANCISER SON NOM DEPUIS LAHCENE BENAHLIA. PEU APRÈS, BFM A FAIT UNE ENQUÊTE PLUS FOUILLÉE ET A PROUVÉ QU’ALEXANDRE BENALLA S’APPELAIT EN RÉALITÉ… MAROUANE.
UNE SOURCE MYSTÉRIEUSE
Et pourtant Alexis Orsini était sûr de son coup : « Contactée, une source proche de l’Élysée confirme à 20 Minutes : « [Alexandre Benalla] s’appelle vraiment Alexandre Benalla et n’a pas d’autre identité ». On comprend mieux comment Alexandre Benalla a pu se mettre au service du président malgré toutes ses zones d’ombre, et comment l’Élysée s’est ridiculisé en essayant d’abord de planquer l’affaire Benalla, puis en le couvrant. Il y a clairement un problème de compétences à un certain niveau de l’Élysée… si toutefois cette source existe bien…
Alexandre Benalla ou Marouane Benalla s’est entre temps distingué par des réactions à l’emporte pièce sur ceux qui auraient le front de vouloir l’auditionner.
BFM de son côté a fait une enquête plus fouillée… et révélé qu’Alexandre Benalla s’appelait Maroine (Marouane) son père était docteur en chimie et sa mère maître auxiliaire étudiante, tous deux nés au Maroc, à Douar Khellad pour le père, Berrechid pour la mère. Il a donc fait franciser son prénom. Geste d’intégration ou volonté de rompre avec son passé ? À la justice d’y voir plus clair.
Quant à Alexis Orsini, il pourra s’en retourner à l’étude de Harrisson Ford dont il a fait paraître une biographie (Harrison Ford, l’acteur qui ne voulait pas être une star, éd. Dunod 2017) et à sa communauté sur les mangas de Naoki Urasawa fondée fin 2005, la Base secrète. Ou revenir à l’école de journalisme de Grenoble dont il est diplômé. Ses stages à Corse Matin, au service Pixels du Monde, et son travail à Numerama ne semblent pas lui avoir servi à grand chose…