La Biennale des photographes du monde arabe contemporain se déroulera simultanément dans huit lieux parisiens : l’IMA, la MEP, la Cité internationale des arts, la Mairie du 4e, la Galerie Thierry Marlat, la Galerie Photo12, la Galerie Clémentine de la Féronnière et la Galerie Binome, dessinant un parcours pluriel à travers les différents regards des photographes contemporains sur le monde arabe.
Chacun des lieux d’exposition présentera à la fois les travaux de créateurs issus du monde arabe, résidant dans leur propre pays ou « parlant » depuis un autre rivage, et les oeuvres d’artistes étrangers, européens pour la plupart, témoignant eux aussi de la réalité des pays arabes. Le mélange des cultures et le dialogue des sensibilités est au coeur de la Biennale.
Plus resserrée que la première édition, la Biennale 2017 choisit tout particulièrement de mettre à l’honneur deux pays du Maghreb : la Tunisie et l’Algérie.
Un hommage sera également rendu à Leila Alaoui, tragiquement disparue alors qu’étaient exposés ses portraits de Marocains dans le cadre de la première Biennale, en 2015.
À chaque lieu son programme
- À l’Institut du monde arabe, une exposition collective orchestrée par Olfa Feki, commissaire d’expositions indépendante basée en Tunisie. Son oeil averti s’est posé sur l’oeuvre de plusieurs photographes tunisiens mais aussi sur des talents méconnus originaires des pays arabes. Une exposition qui croisera démarches conceptuelles, plastiques, poétiques et travaux documentaires.
- À la Maison Européenne de la Photographie, les travaux aux thématiques et écritures diverses de Hicham Benohoud, Farida Hamak et Xenia Nikolskaya réalisés respectivement en Algérie, en Egypte et au Maroc.
- À la Cité internationale des arts, un panorama de la jeune photographie algérienne, réunissant 20 artistes sous le commissariat de Bruno Boudjelal, proposé par la Ville de Paris, l’Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel (AARC) et l’Institut français d’Algérie.
- À la Mairie du 4e arrondissement, un témoignage du photojournaliste Michel Slomka, sur le sort de la communauté yézidie victime en Irak des djihadistes de l’État islamique.
- Dans les galeries participantes, les photographies de Mustapha Azeroual et de Sara Naim (Binome), de Daniel Aron (Photo12), de Marco Barbon (Clémentine de la Féronnière), de Randa Mirza et de Zad Moultaka (Thierry Marlat).