L’acteur Pierre Mondy, de son vrai nom Pierre Cuq, est décédé samedi 15 septembre 2012, à l’âge de 87 ans, des suites d’un lymphome. Bien connu du grand public, son visage est longtemps resté associé à un certain cinéma franchouillard.
Né en février 1925, il s’inscrit aux cours Simon en 1946, débute au théâtre en 1948 et commence à obtenir des seconds rôles au cinéma durant les années 1950. C’est en 1960 qu’il se fait connaître avec son interprétation de Napoléon Bonaparte dans Austerlitz d’Abel Gance. Dès lors, il enchaîne les rôles sous la houlette des grands réalisateurs : Claude Autant-Lara (Le Comte de Monte-Cristo), Yves Robert (Bébert et l’omnibus), Henri Verneuil (Week-end à Zuydcoote), Constantin Costa-Gavras (Compartiment tueurs). Dans le même temps, il manque de peu d’interpréter le rôle de l’adjudant Gerber, supérieur de Louis de Funès dans la série des Gendarmes, rôle finalement dévolu à Michel Galabru. Durant les années 1970, il va embrasser le rôle qui va définitivement l’identifier aux yeux du grand public : le sergent-chef Chaudard dans Mais où est donc passé la septième compagnie ? de Robert Lamoureux, rôle qu’il reprendra dans les deux suites, On a retrouvé la septième compagnie et La septième compagnie au clair de lune. A partir de 1992, alors que sa carrière au cinéma s’essouffle, une nouvelle génération de spectateurs l’associe au rôle qui le consacre à la télévision, celui du commissaire Pierre Cordier qu’il interprètera jusqu’en 2007. Il fut aussi très actif au théâtre, essentiellement dans des comédies de boulevard. Son dernier film fut Un homme et son chien de Francis Huster qui marquait le grand retour de Jean-Paul Belmondo au cinéma. Sa dernière apparition à la télévision remonte à 2011.
Il demeure l’une des grandes figures du cinéma français, aussi bien dans des classiques que dans comédies franchouillardes, et le symbole des films à l’ancienne comme des séries télévisées populaires plus récentes.
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