« Un jour, je n’ai plus voulu être le comédien Jean Herbert, j’étais devenu Popeck. J’avais adopté définitivement la redingote et le chapeau d’un bonhomme étrange, échappé des ghettos d’Europe centrale, qui débarquait en trimbalant son baluchon d’histoires racontées avec un accent indéfinissable. Un individu errant, né dans le Xe arrondissement de Paris, mais venu tout droit des profondeurs de la Poméranie.
Ce personnage m’avait transfiguré. Il avait effacé tous mes complexes. »
Judka Herpstu, alias Popeck, raconte sa vie d’enfant d’immigrés devenu, après bien des tribulations (dont un détour par les caleçons molletonnés), l’un des plus populaires de nos humoristes.