Spiderman: homecoming, c’est très mauvais! (Bande-annonce)

Spiderman : homecoming, soit Le retour à la maison de l’homme-araignée, est un film d’action, de superhéros précisément. Il a été écrit de toute urgence, avant la perte des droits d’adaptation par le producteur. La chose se sent, avec un scénario bien maigre, doublé d’un placement de produits – d’autres films – assez éhonté. Spiderman revient d’une grande bagarre entre superhéros en Europe – aussi voir le film sur ce thème est-il conseillé ; il se croit le stagiaire régulier d’Ironman, l’Homme de Fer, soit le milliardaire mégalomane Starck dans le civil. En fait, Starck le néglige, voire l’oublie, en le prenant pour un adolescent immature. Cette troisième mouture cinématographique récente de l’homme-araignée, et de très loin la plus faible – les deux autres étant même réussies – a voulu rajeunir le héros. Il n’est plus un étudiant de 20 ans travaillant pour payer ses études, ce qui se conçoit, mais devient un collégien de 14 ans, réputé exécuter de longs stages bénévoles dans l’entreprise Starck, ce qui est fort peu crédible. A 20 ans, Peter Parker, le jeune homme qui enfile donc le costume d’araignée, est très amoureux. A 14 ans, ça fait un peu jeune pour une passion si intense et exclusive. L’élue du cœur du héros est en outre évidemment désormais une très jolie métisse, concession majeure au politiquement correct.
 

Spiderman : homecoming, une grande vulgarité à laquelle ne manquent plus que les rires enregistrés

 
Spiderman : homecoming ressemble à un assemblage de quatre épisodes d’un feuilleton pour enfants, pour grands enfants de 11-12 ans qui prennent pour modèles des aînés. Ceci rend le film d’autant plus gênant : la propagande du politiquement correct est absolument massive, avec un panel rigoureux de toutes les couleurs, et des rôles systématiquement positifs pour les personnes de couleur. Evidemment, le jeune Chinois est intellectuellement génial, brillant informaticien dès ses 14 ans… Mais pourrait-on objecter, ne serait-ce pas là un cliché racialisé ? Pourquoi le génie précoce ne serait-il pas noir ? Les propos échangés sont en outre d’une grande vulgarité, que ce soit dans l’explicite ou l’implicite, et un implicte parfaitement compréhensible pour un enfant. Il ne manque plus que les rires enregistrés…
 

Lu sur RITV

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