Barbier écrit un rap très drôle pour Macron et se fait incendier!

 

 

L’éditorialiste de l’Express a imaginé Sibeth N’Diaye, conseillère en communication de Macron, lui écrire un rap pour l’aider à remonter dans les sondages. C’est cette élégante madame qui pour confirmer à la presse le décès de Simone  Veil avait écrit: “Yes, la meuf est dead”. Il a donc, en plus courtois, copié son style. Mais comme elle est d’origine sénégalaise, c’est du racisme…(NDLR)

Dans les colonnes de L’Express ce 16 août, Christophe Barbier épate ses lecteurs avec…un rap écrit pour le chef de l’Etat. Dans un article de politique-fiction, l’éditorialiste de BFMTV a imaginé Sibeth N’Diaye, conseillère en communication d’Emmanuel Macron, lui écrire un texte assez délirant pour l’aider à remonter sa côte de popularité. “Yo ! Yo ! Je suis le Kid, je suis le boss”

“Mister Prés, t’es en chute libre auprès des jeunes, ça sent le ground zero pour la rentrée. Pourtant, t’as un bon flow, t’as la bonne attitude, t’es pas dans le bad, t’es un killer. Alors avec Ismaël [Emelien conseiller spécial du président de la République, NDLR], on t’a gratté un rap qui déchire grave, un vrai hymne pour Jupiter. (…) Listen to me [Ecoutes moi, en anglais, NDLR]”, aurait lancé Sibeth N’Diaye à Emmanuel Macron lors de la dernière réunion de cabinet avant les vacances, imaginée par Christophe Barbier.

“Yo ! Yo ! Je suis le Kid, je suis le boss/Je suis le Prez, pour vous je bosse / Mon blaze, c’est Jupiter, mais please, mec, call me Jup/ Dans les quartiers, la zone, les ghettos et la ZUP/J’commande aux keufs, j’ordonne aux stups. A Mossoul, comme à Bamako/J’suis le héros anti-terro/Je suis le king sur la drop zone/Je nique les clones, je ken les drones/Au Blanc-Mesnil ou à Pantin/Chez les bouffons, chez les patins/Dans le 9-3, je suis le 1/Ma poudre c’est perlimpinpin”, poursuit le texte.

Un rap qui provoque un malaise sur Twitter

Le refrain n’est pas moins recherché : “J’ai tapé Trump, t’as vu la trempe ?/Cogner Poutine, c’est ma routine/Tu m’vois ici, j’suis déjà là/Et je laisse gueuler Angela”. Par le biais de ce rap-fiction, Christophe Barbier taquine également le chef de l’Etat sur sa présence active sur les réseaux sociaux et dans les médias : “Je suis sur Snap, sur Instagram, sur Tinder et sur Telegram/Et si tu cherches mon anagramme/Ça fait Monarc – tout un programme. J’suis pas l’message, je suis l’média/Sur mon passage, c’est l’immédiat/Chacun veut mourir pour la transe/Mois, je veux vivre pour la France”. In fine, ce rap imaginaire se termine par les propos suivants : “T’avais la haine, t’avais le seum/Mais, aujourd’hui, t’es un vrai keum/T’es dans mon clan, t’es dans ma miff/T’as le pouvoir et ça, tu kiffes”.

Cet article, twitté par un journaliste du Journal du Dimanche, a suscité bon nombre de critiques sur les réseaux sociaux. Certains internautes le jugeant “pathétique”, d’autres l’estimant “raciste”. A tel point que Christophe Barbier a dû se justifier. Contacté par franceinfo, il a affirmé que ce rap n’était “pas du tout” raciste, “d’ailleurs, le plus grand rappeur de l’histoire est blanc, c’est Eminem”. S’il a choisi la conseillère d’Emmanuel Macron pour interpréter ce rap imaginaire, c’est parce qu’elle était “très haute en couleur, très moderne, parlant très cru”. “Je m’étais dit qu’elle allait être un peu mon ambassadrice. Ça me donne un personnage qui crée une novlangue, qui illustre la manière de communiquer d’Emmanuel Macron”. “Avec ce rap, je rends hommage à son talent et à son inventivité. C’est pas les technos coincés qui auraient pu l’inventer”, a-t-il conclu.

Source

Related Articles