Et Guimauve le conquérant récidive! Edifiant que ces trois minutes d’entretien de Hollande avant d’aller voir le pape François! Il revient sur le fait que qu’il est “frère” du Pape… C’est le Pape qui avait commencé à user de cette expression… et nous n’avons toujours pas la réponse. Frère en quoi, frère de quoi? Quelle ordre? Quelle obédience?
Quelle récupération indécente de l’assassinat du père Hamel! Quel atroce galimatias! C’est ignoble! Hollande se réjouit de la “Bisounoursitude” des prélats français et il a raison: pas de vague, padamalgam et islam religion d’amour et de paix. Tous chloroformés! Les dignitaires médaillés du clergé certes… mais c’est oublier que majorité de catholiques ne pensent pas ainsi. Et que son numéro pré-électoral, avec Cazeneuve le christianophobe tripointillé à côté, plus que lamentable, est énoooooooorme. Le couplet sur les chrétiens d’Orient qu’il a laissés et laisse martyriser, leur préférant une invasion migratoire musulmane… est aussi fort “intéressant”. Et refusant in fine de répondre à une question sur le burkini, écoutez bien, il y répond: il est pour. Surpris?
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Communiqué de presse du Vatican
La première visite de François Hollande au Vatican avait eu lieu le 24 janvier 2014. En toile de fond, les débats houleux concernant la loi sur le mariage pour tous et celle sur la fin de vie.
C’est dans un contexte sensiblement différent que s’est effectuée cette seconde visite du président français ce mercredi 17 août 2016. Elle est intervenue 3 semaines après l’assassinat du père Jacques Hamel, tué dans son église de Saint-Étienne-du-Rouvray, par deux terroristes se revendiquant de Daech. François Hollande avait alors appelé le Pape, afin de lui faire part du chagrin du peuple français, et l’assurer de l’engagement de la République à protéger tous les lieux de culte. L’appel téléphonique d’un «frère», avait alors affirmé le Pape.
Aujourd’hui, François Hollande voulait exprimer sa gratitude au Souverain Pontife pour ses paroles au lendemain du meurtre du père Hamel, et envoyer avec lui un message de fraternité.
Mais avant sa rencontre avec le Pape, François Hollande s’est rendu à l’église de Saint-Louis-des-Français, située en plein centre historique de la Ville Éternelle. Lors d’une prise de parole d’un petit peu plus de trois minutes devant la presse, François Hollande a expliqué que les paroles du Pape, mais aussi celles des responsables de l’Église de France, ont été très importantes pour exprimer l’unité et le rassemblement de la France face aux attentats terroristes. Le président de la République a indiqué aussi vouloir parler avec le Pape de la question des chrétiens d’Orient, dont la France est la protectrice traditionnelle, et plus largement de la situation au Moyen-Orient et de la crise des réfugiés.
Pour lui il était très important au nom de tous les Français, quelles que soient leurs croyances et convictions, qu’il vienne dire personnellement dire au Pape «combien nous étions sensibles aux paroles qui ont été prononcées et à l’action qui est la sienne et qui conforte notre vision de l’humanité.»
Le président français s’est ensuite rendu au Vatican. Le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, Greg Burke, a précisé que le président Hollande était arrivé vers 16h45. Accueilli par le préfet de la Maison pontificale, Mgr Georg Gänwein, il s’est ensuite entretenu personnellement avec le Pape François durant une quarantaine de minutes, dans son bureau de la Salle Paul VI, en présence d’un interprète. Il a ensuite présenté au Pape les autres membres de la délégation française : le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, l’ambassadeur de France près le Saint-Siège, Philippe Zeller, le conseiller diplomatique Jacques Audibert et le chef du protocole Frédéric Billet.
Le président a offert au Pape une porcelaine de Sèvres, avec les armoiries de la France. Le Pape à son tour a offert au président de la République une scupture en bronze, œuvre de l’artiste Daniela Fusco, qui représente la prophétie d’Isaïe : «Le désert et le pays aride deviendront un jardin». Selon l’explication du directeur de la Salle de presse, «le rameau sec et épineux qui se couvre de feuilles et de fruits représente le passage de l’égoïsme à la collaboration, de la guerre à la paix». Le Pape a aussi fait don au président Hollande d’une copie de son encyclique Laudato Si’, et de ses exhortations apostoliques Amoris laetitia et Evangelii Gaudium.
Juste après, comme il est de coutume lors des visites de chefs d’État, même si celle-ci n’avait pas de caractère officiel, le président de la République a rencontré le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Saint-Siège, au Palais apostolique. Ont également participé à cette rencontre le Secrétaire pour les relations avec les États, Mgr Paul Richard Gallagher, et le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, accompagné du conseiller diplomatique Jacques Audibert.
Le cortège présidentiel a ensuite quitté le Vatican vers 18h30.
Sourec Radio Vatican
