L’apologie publique d’un acte de terrorisme selon la justice française…

Lu sur JeanMarcMorandini.com :

Un jeune homme souffrant d’un « léger retard mental » a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne à une peine de 4 mois de prison avec sursis pour avoir publié sur son compte Facebook la photo de la tête de l’homme décapité en Isère le 26 juin.
Agé de 21 ans, ce résident du Chambon-Feugerolles (Loire), a été condamné pour « apologie publique d’un acte de terrorisme », selon une source proche du dossier, confirmant une information parue sur le site du Progrès.
Souffrant d’un « léger retard mental ou intellectuel », le jeune homme n’aurait pas pris la mesure de la gravité de son acte lorsqu’il a posté la photo sur son compte il y a quelques semaines, selon la source et le quotidien régional.
C’est un proche de l’intéressé qui, ayant repéré l’image sur son compte, l’aurait fait suivre sur le compte Facebook de la gendarmerie de la Loire pour le dénoncer, selon la source proche du dossier.
Mi-juillet, un policier avait reconnu être à l’origine de la diffusion d’une photo de la tête de la victime décapitée dans l’attentat de l’usine Air Products de Saint-Quentin-Fallavier (Isère). Des poursuites ont été lancés à son encontre, pour apologie de terrorisme, par le parquet de Vienne.

Bientôt, le journalisme sera proscrit au nom de la lutte contre “l’apologie publique d’un acte de terrorisme”. Il restera les divertissements et la télé-réalité…

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20 Comments

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  • Von Reisner , 17 août 2015 @ 14 h 26 min

    C’est évidemment d’un goût douteux, mais ceci étant ne serait-ce pas plutôt à qualifier d’apologie du contre terrorisme ?
    On n’imagine pas que ce genre de vision donne l’envie de réitérer ?

  • orldiabolo , 17 août 2015 @ 14 h 57 min

    Le problème de la justice, c’est qu’elle confond de plus en plus le vice et le crime dans tous les domaines, à commencer par la liberté d’expression. Normalement la justice pénale est d’interprétation stricte. Aujourd’hui on pénalise des choses seulement parce qu’elles déplaisent, qu’elles ne sont pas conformes à une norme non publiée et connue des seuls initiés, juste parce qu’elles ne sont pas “correctes”, ce qui laisse un vaste domaine d’interprétation à des juges dont il ne faut jamais oublier qu’un tiers vote pour le syndicat du mur des cons…

  • Francois Desvignes , 17 août 2015 @ 15 h 59 min

    Je crains d’être atteint d’un SERIEUX retard mental ou intellectuel….

  • remigius , 17 août 2015 @ 16 h 52 min

    La conclusion de l’article est plus que douteuse : “Bientôt, le journalisme sera proscrit au nom de la lutte contre « l’apologie publique d’un acte de terrorisme ». Il restera les divertissements et la télé-réalité… ” est-il écrit.

    Non, un journaliste a le droit de faire correctement son métier. Mais de là à montrer des têtes décapitées, il y a un pas que la bienséance interdit de franchir, d’autant que tous les publics ne sont pas à même de soutenir la vision de ce genre de photos. C’est pareil que de montrer en direct les corps déchiquetés et sanguinolents d’accidentés de la route.

    Dans ces cas, ce n’est plus du journalisme, c’est du voyeurisme malsain.

  • xrayzoulou , 17 août 2015 @ 17 h 05 min

    Ils sont fous ces gaulois !

  • Yves Tarantik , 17 août 2015 @ 18 h 38 min

    Oui c’est du voyeurisme malsain, mais en l’occurrence il semble qu’on condamne quelqu’un qui n’a pas toute sa tête…
    Dans ce cas il faut envoyer au Tribunal une bonne partie de nos actuels ministres

  • Pascal , 17 août 2015 @ 19 h 23 min

    Il me semble que le policier stagiaire est poursuivi pour l’infraction de recel de violation du secret de l’enquête et non pas pour apologie de terrorisme comme allégué dans nombre de billets qui se plagient les uns les autres.

    Le jeune homme « souffrant d’un léger retard mental » aurait été condamné pour apologie d’un acte de terrorisme parce qu’il aurait trouvé drôle de publier le cliché.

    http://www.leprogres.fr/loire/2015/08/14/quatre-mois-avec-sursis-pour-avoir-publie-la-photo-d-une-tete-decapitee-sur-internet

    Avec le nom et la confession du jeune homme il aurait été plus aisé de déterminer s’il fait ou pas partie de la longue liste des personnes « déséquilibrées » qui sévissent depuis quelques temps !

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