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La viande de cheval consommée en France vient en grande partie d’Europe avec 5500 animaux exportés (Pologne, Belgique, Espagne, Allemagne et Suisse). L’Argentine quant à elle exporte en France moins de 1000 chevaux.
Il existe un millier de boucherie chevaline en France.
La France exporte également des chevaux pour la viande. L’Italie, l’Espagne et la Suisse sont les principaux destinataires avec près de 15 000 chevaux.
Les éleveurs de chevaux de trait représentent 26 % des 43 530 éleveurs d’équidés : 5 régions (Auvergne, Midi-Pyrénées, Bretagne, Franche-Comté,Aquitaine) ont vu naître près de 60 % des chevaux de trait français).
La France connaît un déséquilibre production/consommation de viande de cheval. Les Français, amateurs de viande rouge, préfèrent la viande de cheval de réforme à la viande de poulain, contrairement aux Italiens et Espagnols.
Plus de 27 000 tonnes de viande chevaline ont ainsi été importées, principalement du Canada. L’importation de cheptel vif, avec 7 130 têtes en 2006, en provenance essentiellement de Pologne, a tendance à disparaître. Les deux tiers de la viande consommée en France proviennent donc de chevaux de réforme et seulement un tiers de ceux-ci, dans l’hexagone, sont dirigés vers l’abattoir. Il serait souhaitable,pour l’économie française,de développer l’élevage de chevaux pour la consommation de viande.**
Les 9 races de chevaux de trait (*) ont été classées par l’Union européenne comme menacées d’extinction.
La faiblesse du cheptel de certaines races ne permet pas une diversité génétique suffisante à leur maintien durable. Dès lors, le développement du débouché viande chevaline devient une nécessité pressante. En effet, l’élevage des chevaux de trait est à 98 % destiné à la consommation. Sans la filière viande
chevaline, l’absence de débouché pour les chevaux de trait ne permettrait pas la pérennité de leur élevage.
La durée du transport est particulièrement règlementée. Elle ne doit pas excéder 8 heures d’affilée pour les chevaux adultes. Si la durée dépasse 8 heures (ce qui est exceptionnel), les camions doivent être aménagés pour abreuver et nourrir les bêtes toutes les 8 heures. Si la durée dépasse 24 heures, celles-ci doivent être déchargées dans un point agréé, où elles se reposeront pendant 24 heures, seront nourries et abreuvées, avant de reprendre le trajet.
Tout transporteur doit, par ailleurs, être agréé. Le transport d’animaux malades ou blessés et de femelles gestantes à des fins d’abattage est, pour sa part, interdit.
À l’abattoir, les chevaux sont regroupés en parcs ou logettes individuelles où ils sont abreuvés et conservés au calme et au repos. La maltraitance n’a pas et ne peut pas avoir sa place dans l’élevage des chevaux à vocation bouchère. À son arrivée à l’abattoir, chaque animal est systématiquement inspecté sous le contrôle des services vétérinaires.
Un cheval ne pourra être abattu pour la consommation s’il est malade, dans un mauvais état d’hygiène ou non accompagné de ses documents sanitaires.