Si l’Etat islamique a revendiqué son acte a posteriori, les enquêteurs restent perplexes quant aux liens du chauffeur-livreur avec l’organisation terroriste. A cette heure, ceux-ci tiennent en effet principalement au mode opératoire employé, prôné par l’EI, et à la date symbolique choisie pour perpétrer sa course meurtrière. Mais, confie une source policière au JDD, “il a vidé son compte en une semaine et vendu sa voiture la veille du 14 juillet, et il a déclaré sa radicalisation à son entourage”. En revanche, ni drapeau noir, ni testament, ni contact direct avec la Syrie n’ont encore été établis.
Selon une source proche du dossier Mohamed Lahouaiej-Bouhlel avait repéré les lieux avec le poids lourd les 12 et 13 juillet. Au cours de l’enquête, des centaines de témoins ont déjà été entendus, plusieurs évoquent la religiosité du tueur.