https://www.youtube.com/watch?v=eWkPHEaQ6wg
Mohamed Lahouaiej-Bouhlel buvait, était bisexuel, avait une personnalité très trouble! Sans oublier que le camion était fou…
(Au fait, c’est très mal de stigmatiser un bisexuel et de dire que de ce fait, il a une personnalité très trouble. Allo la LGBT?)
Un djihadiste vient de nous rappeler à nos fondamentaux: notre société paisible, démocratique, ouverte aux autres, tolérante, est en tant que telle, haïe par les fanatiques islamistes. Une haîne telle qu’elle appelle de ses vœux la destruction de notre société libérale.
Cet islamiste n’était pas un «fou furieux», contrairement à ce qu’a déclaré Alain Juppé. Il était de ces fanatiques islamistes qui s’imaginent pouvoir supprimer les représentants d’un monde qui pense, vit, agit autrement qu’eux. Ce tueur participait de la volonté de supprimer toute altérité à une vision fanatiquement manichéenne. Tous les attentats que nous subissons depuis quelques années sont commis par des esprits religieux incapables d’accepter que d’autres qu’eux-mêmes puissent exister.
Est ici à l’œuvre le fantasme d’un autrui qui aurait disparu, et l’avènement d’un monde musulman seul existant, ceux qui le critiquent ou le dénoncent, ceux qui lui sont indifférents, ceux qui s’en réclament mais le pratiquent à leur manière, méritant seulement de disparaître.
Une fois de plus, nous sommes rappelés au danger majeur qui pèse sur nous en termes de victimes, de menaces sur notre société dans sa diversité, sa tolérance, son hédonisme, son attachement aux droits de l’homme et à la démocratie: celui de l’islamisme djihadiste. C’est un défi qui nous est lancé. Et que nous allons relever.
Le totalitarisme communiste contre lequel nous avons combattu est mort. Nous avons acquis dans cette lutte contre lui un certain nombre de connaissances que nous devons utiliser dans notre lutte contre l’islamisme djihadiste. Le «reste» – notre rapport à l’Europe et à la Russie poutinienne, nos réflexions sur la démocratie, sur l’école, sur la radicalité, nos engagements dans la politique française et la future présidentielle, ne peuvent avoir un sens qu’en tenant compte de la menace de mort multiforme que fait peser sur nous non pas tel «fou furieux» mais bien l’islamisme djihadiste.